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DES AIDES, officier distingué, est tué au passage du pont de Strasbourg, V, 39.

DESBORDES, lieutenant général, est tué à la bataille de Friedlingen, IV, 26.

DES FORTS, fils unique de Pelletier, et intendant des finances, épouse la fille de M. de Berville, V, 200 ; à la retraite d’Argenson, il devient comme contrôleur des finances, sans en avoir le titre, XVIII, 22.

DES FOURNEAUX, officier général et lieutenant des gardes du corps, obtient le gouvernement de Belle-Ile, XIV, 8.

DESGRANGES, un des premiers com mis de Pontchartrain, est nommé pour aller faire la charge de maître des cérémonies auprès de la princesse de Savoie, destinée en mariage au duc de Bourgogne, I, 350 ; termine la dispute qui s’est élevée entre Mme de Saint-Simon et la duchesse de Châtillon sur le rang, III, 4 ; est nommé maître de cérémonies, pendant le voyage du duc d’Anjou, déclaré roi d’Espagne, 48 ; est envoyé en Provence avec ordre de suivre la princesse de Parme mariée au roi d’Espagne et de la faire accompagner par les gouverneurs, lieutenants généraux, etc., XI, 235.

DESMARAIS, grand fauconnier, meurt jeune et obscur, XV, 258.

DESMARETS, intendant des finances, est choisi pour rechercher les gens d’affaires qui ont fait des profits immenses pendant la dernière guerre ; son origine ; son caractère ; ses lumières, II, 406 ; ses acquisitions, 407 ; il reçoit ordre de se retirer à Maillebois ; pour quoi, 407 ; le père de M. de Saint-Simon lie amitié avec lui dans sa retraite ; Desmarets obtient la permission de revenir à Paris ; M. de Chamillart obtient celle de se servir de ses lumières, 408, par le crédit de MM. de Beauvilliers et de Chevreuse, de Chamillart et de Mme de Maintenon, il obtient que son travail soit fait publiquement et par un ordre connu du roi, IV, 181 ; obtient ensuite, non sans peine, d’être présenté au roi ; quel accueil il en reçoit ; comment il devient directeur des finances, 182 ; puis contrôleur général, VI, 172 ; il est présenté au roi ; plan de conduite qu’il prétend garder, 172 ; son entretien avec le duc de Saint-Simon à ce sujet, 173 et suiv. ; moyen dont il se sert pour tirer du banquier Samuel Bernard l’argent dont il a besoin, 240 ; il est fait ministre d’État ; comment il marie ses trois filles ; il refuse 200 000 livres que le roi veut lui donner pour la troisième ; accepte avec quelque difficulté une pension de 10 000 livres, 444 ; querelle entre lui et Chamillart ; à quel sujet ; comment elle se termine, VII, 117 et suiv. ; combat, au conseil tenu à Marly, l’avis de rappeler les troupes d’Espagne, 284 ; imagine d’établir la dîme royale sur les biens de cha que communauté et de chaque particulier ; soumet son projet à un bureau qui lui est dévoué, IX, 5 ; le propose au roi, 6 ; son discours au conseil de finances en présentant ce projet, 10 ; comment il est adopté, 11 ; conduite de Desmarets après la mort de Monseigneur ; il s’éloigne de M. de Saint-Simon, des ducs de Chevreuse et de Beauvilliers, de Torcy et de sa mère, 284 et suiv. ; sa conduite étrange et brutale envers M. de Saint-Simon, des ducs, XI, 215 ; est congédié du ministère, par le régent, XIII, 165 ; sa surprise extrême ; comment il obtient 350 000 livres, 167 ; Mme Desmarets devient folle par la chute de son mari, 167 ; celui-ci essuie des décrets et d’autres procédures fort désagréables, à quelle occasion, 315 ; il a recours à M. de Saint-Simon, 316 ; le remercie du service qu’il lui a rendu ; se réconcilie avec lui ; va le voir à la Ferté, 317 ; sa mort, XVIII, 136, 137.

DESMARETS (l’abbé), fils du ministre de ce nom, obtient du roi l’abbaye de Saint-Antoine aux Bois ; ses autres bénéfices ; son extérieur ; son esprit et ses mœurs, XII, 453.

DESMARETS, archevêque d’Auch, frère du ministre, passe sa vie à Paris, en hôtel garni et en robe de chambre sans voir personne, le roi lui fait donner l’ordre de retourner dans son diocèse ; embarras où il se trouve ; comment il en est tiré, X, 315.

DILLON, maréchal de camp du lieutenant général Médavy, est fait lieutenant général après la bataille de Castiglione, V, 251 ; fait attaquer auprès de la Vachette 3000 ennemis qu’il défait, VII, 355 ; assiége Kaiserslautern qui capitule, X, 430.

DISIMIEU (M. de), attaque M. de Lusson sur sa naissance ; à quelle occasion ; gagne son procès à la grand’chambre ; conteste à Mme de Lussan sa parenté avec M. le Prince, VI, 30 ; gagne encore au conseil où le procès est porté, 35.

DODART, médecin, est choisi pour premier médecin du roi ; son caractère ; XV, 319.