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se rend à Rouen où l’affaire est renvoyée, 88 ; triste figure qu’il y fait, 89 ; perd de nouveau son procès, 91 ; il meurt à 41 ans ; quelques mois avant sa mort il demande pardon au duc de Saint-Simon de ce qu’il a fait contre lui, VII, 209.

COULANGE, meurt à 82 ans ; son extérieur ; son esprit léger et frivole ; ses chansons agréables, XIII, 332 ; sa manière de vivre ; ses voyages, 332.

COUR DES CHIENS (La), voy. La Cour des Chiens.

COUR DES PAIRS (La), ne résidait point dans le parlement de Paris, mais partout où il plaisait au roi de la convoquer, XI, 285 ; preuve historique lors de la déclaration de la majorité de Charles IX, 317 ; et lors du jugement du duc de La Valette, sous Louis XIII, 318.

COURCELLES (le chevalier de), lieu tenant général, meurt à Luxembourg ; quelques détails sur sa mère et sa grand’mère, V, 192.

COURCILLON, fils unique de Dangeau, se fait faire l’opération de la fistule par Maréchal ; ses qualités ; ses vices, V, 271 ; comment il rend Mme de Mainte non dupe de ses discours de dévotion, 271 ; épouse la fille unique de M. de Pompadour, VI, 262 ; reçoit le gouvernement de Touraine de son père, 264 ; a la jambe emportée à la bataille de Malplaquet, VII, 384 ; ses farces étranges pendant qu’on lui coupe la cuisse ; on lui fait une seconde fois la même opération à Versailles ; son père le pressant d’appeler un confesseur, il demande le P. La Tour de l’Oratoire, et dès ce moment il n’en est plus question, VIII, 115 ; sa gaieté avant et après l’opération lui sauve la vie, 116 ; il meurt de la petite vérole ; XVII, 280 ; autres détails sur son caractère, 280.

COURONGES, vient pour M. de Lorraine demander Mademoiselle en mariage ; il lui présente de la part de son maître pour 400 000 livres de pierreries, II, 212 ; ne pouvant obtenir satisfaction sur plusieurs points qui tiennent M. de Lorraine en bride, il s’adresse à Mademoiselle, qui n’est pas plus écoutée que lui, 215.

COURSE des flambeaux sur la place Major à Madrid à l’occasion du mariage du prince des Asturies ; magnificence et bel ordre de cette fête, XIX, 199 et suiv.

COURSON, second fils du président Lamoignon est nommé avocat général, V, 388.

COURSON, fils de Bâville, se fait détester dans la Normandie où il est intendant ; son caractère brutal et glorieux ; il manque être accablé à coups de pierres, IX, 265 ; est envoyé à Bordeaux, 266 ; ses actes tyranniques dans sa nouvelle intendance ; il est dénoncé au conseil de régence. XV, 30 ; détails curieux sur cette affaire, 31 ; arrêt rendu contre lui par le conseil, 34 ; il est révoqué de son intendance ; par la suite il obtient une place de conseiller au conseil royal des finances, 35.

COURT (De), est nommé gouverneur du fils de M. le duc d’Orléans, XIII, 349.

COURTAUMER (le chevalier de), est nommé enseigne de la compagnie des gardes de Mme la duchesse de Berry, XIII, 256.

COURTENAY (le prince de), forcé de se battre en duel avec le comte de La Vauguyon, est conduit à la Bastille par ordre du roi, I, 113, 114 ; perd sa femme qui par son bien le faisait subsister, XI, 23 ; le roi va le voir à l’occasion de la perte d’un frère aîné tué au siége de Mons, pour montrer qu’il le reconnaît pour être prince de son sang, 23 ; lui, son fils unique et son frère, l’abbé de Courtenay, présentent une protestation au régent pour la conservation de leurs États et droits ; cette protestation n’a pas plus de succès que les précédentes, XIII, 180 ; caractère du prince de Courtenay, 180 ; son fils se brûle la cervelle ; son frère l’abbé meurt très-vieux et le dernier de tous les Courtenay, 181 ; l’abbé Dubois lui procure le payement de ses dettes et plus de 40 000 livres de rente ; il meurt à 83 ans, XIX, 447 ; ses deux mariages, 448.

COURTENVAUX, fils aîné de M. de Louvois, commandant des Cent-Suisses, s’attire une terrible aventure de la part du roi ; détails sur ce sujet ; il est méprisé à la cour et compté pour rien dans sa famille, V, 65 et suiv.

COURTENVAUX (le fils de), épouse la dernière fille de la maréchale de Noailles, et devient capitaine des Cent-Suisses, XIII, 338 ; meurt fort jeune ; son fils au maillot obtient sa charge, XIX, 317.

COURTIN, conseiller d’État, est nommé plénipotentiaire en Hollande, I, 392 ; son extérieur ; ses qualités ; distinction dont il jouit auprès du roi ; il quitte l’intendance de Picardie, après avoir donné un exemple de probité et de scrupule qui est peut-être unique, 393 ; refuse d’être