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CONTI (le prince de), à la tête des gardes françaises et suisses, attaque avec furie le village de Neerwinden, I, 94 ; s’en rend maître et est légèrement blessé, 96 ; gagne son procès contre Mme de Nemours ; joie genérale au palais, 301 ; vend pour 60 000 livres de terres et envoie cette somme en Pologne pour se gagner des suffrages au trône de ce pays, 400 ; il craint cette élection ; ses motifs, II, 4 ; sa passion pour Mme la Duchesse, 4, quels sont en Pologne ceux qui le favorisent, 19 ; il est élu par le primat et 28 palatinats, 20 ; le roi lui annonce son élection et veut le traiter en roi ; le prince supplie Sa Majesté d’attendre que son élection soit hors de toute crainte de revers, 20 ; va à Saint-Germain annoncer cette nouvelle au roi et à la reine d’Angleterre, 21 ; sommes que lui donne Louis XIV ; il part pour Dunkerque ; Jean Bart répond de le mener heureusement en Pologne, 22 ; il perd 2000 louis par les chemins ; arrive à Dunkerque et s’embarque ; sa suite ; il passe le Sund, 23 ; entre dans la rade de Copenhague, 24 ; arrive à Dantzick ; comment et par qui il est reçu, 25 ; raisons qui l’obligent à renoncer à la couronne, 26 ; il revient en France, 28 ; son contentement ; ses plaintes contre l’abbé de Polignac, 28 ; gagne son procès contre Mme de Nemours, 227 ; prie le roi d’envoyer M. de Torcy de sa part à cette dame pour l’engager à ne point plaider devant MM. de Neuchâtel ; se rend lui-même à Neuchâtel, 250 ; y est logé sans aucune considération, 273 ; est rappelé par le roi, 280 ; dans un bal de Marly, donne un masque à M. de Luxembourg, rires que ce masque excite, 380 et suiv. ; à la mort de Mme de Nemours, il se rend à Pontarlier et de là envoie Saintrailles à Neuchâtel pour donner ordre à ses affaires, lV, 62 ; se voit contraint de revenir plus honteuse ment que la première fois, 66, 67, se déclare pour le duc de Bourgogne ; la ligue d’Italie le demande pour chef, VI, 371, le roi lui donne audience dans son cabinet ; Mme de Maintenon l’entretient longtemps, 372 ; sa mort, son extérieur ; ses grâces ; son soin de plaire à tout le monde, VII, 82 ; ses qualités de l’esprit ; amitié que lui portaient M. de Montausier et M. de Meaux, les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers ; prédilection du grand Condé pour lui ; caractère du prince de Conti ; ses qualités aimables, 83 ; ses défauts, 85 ; pourquoi il n’était aimé ni du roi ni de Mme de Maintenon, délices de sa conversation, 85 ; sa rivalité avec M. de Vendôme ; son antipathie pour M. le duc d’Orléans, 86 ; son respect pour M. le Prince qui ne peut s’empêcher de l’aimer ; son amitié pour sa femme ; son dégoût pour son fils ; aversion et jalousie entre lui et M. le Duc, 87 ; sentiments du prince de Conti pour M. et Mme du Maine, 88 ; quelles furent les causes de sa maladie, 88 ; il est désigné pour commander en Flandre lorsqu’il meurt, 89 ; détails sur ses derniers moments, 90 ; regrets qu’il laisse ; personnages qui se sentent soulagés de sa mort, 91 ; détails sur les funérailles du prince, 92 et suiv.

CONTI (le prince de), fils du précédent, est fait chevalier de l’ordre à 14 ans ; il est reçu avec MM. Meday, du Bourg, Albergotti et Goesbriant, IX, 38 ; est présenté par Monseigneur et Mgr le duc de Bourgogne, 38, 39 ; est marié à Mlle de Bourbon, X, 417 et suiv. ; se plaint au régent du mauvais traitement fait à son cocher, lui étant dans sa voiture, par les gens de Mme la duchesse de Berry ; quelle réparation il obtient, XIII, 35 t ; ses querelles fréquentes avec la princesse de Conti, 422 ; il entre au conseil de régence ; achète le gouvernement de Poitou que le régent fait mettre sur le pied des grands gouvernements, XIV, 211 ; il entre au conseil de guerre, 212 ; obtient du régent de grandes faveurs pécuniaires, XV, 481, obtient d’être fait lieutenant et de commander la cavalerie dans l’armée du duc de Berwick ; énormes gratifications qu’il reçoit, XVII, 126, reçoit au siége de Fontabarie une lettre anonyme par la quelle on lui promet de le faire roi de Sicile s’il veut passer en Espagne ; il se moque de cette lettre et l’envoie à M. le duc d’Orléans, 213 ; retire forcément des mains de Lassé le duché de Mercœur, 290 ; il tire des monts d’or de Law ; son procédé violent envers lui ; vive réprimande qu’il essuie du régent à cette occasion, 381 ; sa maligne plaisanterie à l’abbé Dubois sur son ordination, 425 ; offre qu’il fait au conseil de régence sur les finances, tenu après la fuite de Law, XVIII, 89 ; fait une insulte juridique au duc de La Force ; à quelle occasion, 132.

CONTI (la princesse de) est trompée par Mlle Choin, sa fille d’honneur, et par Clermont, enseigne des gendarmes de la garde, I, 208 et suiv. ; le roi la mande et