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comptes, est nommé procureur général de ce tribunal ; leur conduite, XIII, 347 ; procédures de cette chambre, XIV, 214 ; pourquoi elle fit plus de mal que de bien, 215.

CHAMBRE de la Ligue dans l’hôtel de Mayenne ; pourquoi elle est ainsi nommée, V, 424.

CHAMELIN, brigadier, est tué à l’attaque des lignes entre Lave et Heylesem, V, 35.

CHAMILLART est nommé contrôleur général des finances ; son extérieur ; sa famille ; son adresse an jeu de billard fait sa fortune, II, 309 ; il plaît au roi et à Mme de Maintenon ; sa modestie ; il est nommé intendant de Rouen, puis in tendant des finances, 31 t ; il administre les revenus et toutes les affaires temporelles de Saint-Cyr ; se fait aimer de MM. de Chevreuse et de Beauvilliers ; sa conduite dans la place de contrôleur général lui concilie l’estime générale, 311 ; il est malheureux en famille, n’ayant autour de lui que des gens incapables, 312 ; trait d’amitié et de désintéresse ment de sa part ; son gendre et sa fille ; ce qu’il fait pour eux ; son frère et sa belle-sœur ; caractère de l’un et de l’autre, 313 ; belle action de Chamillart en vers un plaideur qui a perdu son procès par sa faute, 315 ; il est fait ministre, III, 46 ; puis secrétaire d’État de la guerre ; il veut remettre au roi la charge de contrôleur général ; le roi veut qu’il réunisse le deux ministères, 57 ; ses qualités ; son insuffisance ; son opiniâtreté, 57 ; son incapacité est ce qui plaît en lui au roi ; son style net, coulant et précis le fait aimer du roi et de Mme de Maintenon, 58 ; comment il se décharge du travail des finances, 189 ; sa position au ministère ; il s’abandonne à ses anciens amis, 194 ; sa liaison avec la du chesse de Ventadour, Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy, 195 ; donne sa fille en mariage au duc de La Feuillade dont il raffole toute sa vie, 336 ; il ouvre les yeux sur les projets du duc d’Harcourt, et cherche à l’éloigner de la cour, 356 ; est appelé par le roi pour être confronté avec Catinat ; avoue tout ce que celui-ci a dit au roi concernant les affaires d’Italie ; s’excuse sur Mme de Maintenon de ce qu’il a gardé le silence sur beaucoup de choses, 391 et suiv., est approuvé par Mme de Maintenon d’avoir tout avoué et n’est que mieux traité par elle et par le roi, 393 ; marie son frère, capitaine de vais seau, qu’il a fait tout d’un coup maréchal de camp, à la fille unique de Guyot, maître des requêtes, et lui fait prendre le titre de comte, 398 ; son union avec les Matignon ; il fait la fortune de cette famille, IV, 192 ; obtient pour La Feuillade le commandement du Dauphiné, 205 ; est effrayé pour son gendre du siége de Turin qui lui est confié ; consulte Vauban, V, 169 ; est envoyé en Flandre après la bataille de Ramillies, 176 ; voit l’électeur de Bavière, entretient beaucoup d’officiers généraux ; refroidissement avec le maréchal de Villeroy, 177 ; il revient à Versailles faire son rapport au roi, 177 ; propose au roi d’envoyer M. le duc d’Orléans commander en Italie, 182 ; mande à son gendre le duc de La Feuillade le mauvais effet de ses cour ses après M. de Savoie, 205 ; lui renvoie la démission que La Feuillade a donnée de son gouvernement après la bataille de Turin ; le caresse et l’encourage, 245 ; écrit de la part du roi à M. le duc d’Orléans pour lui conseiller de renvoyer Mmes d’Argenton et de Nancré, 253 ; est nommé grand trésorier de l’ordre, 259 ; au moment de juger le procès entre M. de Guéméné et le duc de Rohan, il dit tout bas à l’oreille au roi qu’il opinera pour Mme de Soubise, 285 ; entraîné par les raisonnements de d’Aguesseau, il conclut pour M. le duc de Rohan, 287 ; obtient pour son fils âgé de dix-huit ans la survivance de secrétaire d’État ; motif de cette faveur ; Monseigneur, M. le duc de Berry et Mme la duchesse d’Orléans vont voir Mme de Chamillart et faire compliment à toute la famille, 328 ; instruit par M. de Saint-Simon des discours in jurieux du maréchal de Villeroy à son égard, il lui fait voir des lettres qui prouvent l’injustice et les torts du maréchal, 351 et suiv. ; sa santé s’altère ; il écrit au roi pour le prier de le décharger du poids des affaires ; apostille du roi, 358 ; il soutient Matignon dans ses prétentions à la principauté de Neuchâtel et fait déclarer le roi neutre dans cette affaire, VI, 64 ; éclat scandaleux entre lui et M. de Pontchartrain, ministre de la marine ; à quelle occasion ; quoique le tort soit de son côté, il est approuvé de toute la cour, VI, 98, 99 ; son raccommodement avec Catinat, 129 ; il obtient sur sa charge de l’ordre un brevet de retenue de 150 000 livres, 155 ; l’affaiblisse ment de sa santé le fait songer à se décharger du soin des finances et à con-