Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/162

Cette page n’a pas encore été corrigée

BRETONNERIE (La), voy. La Bretonnerie.

BRETONS (seigneurs) exécutés pour conspiration ; leurs noms ; autres exécutés en effigie, XVII, 448, 449 ; quel était le but de cette conspiration ; amnistie pour les autres complices, 449.

BREVET (ducs à), I, 129.

BREVET de retenue, II, 171.

BREVET (habit à), XII, 466.

BRIAS (le comte de), est tué au combat livré près d’Eckeren, IV, 132.

BRIAS (de), archevêque de Cambrai, est fidèle à l’Espagne pendant que cette ville est assiégée par Louis XIV ; est fidèle à ce prince depuis qu’elle est soumise à la France ; considération qu’il s’acquiert par sa conduite, sa libéralité ; sa bonne table ; son zèle apostolique ; il meurt regretté du roi et de son diocèse, I, 283.

BRIENNE (M. de), secrétaire d’État du département des affaires étrangères en survivance, meurt enfermé dans l’abbaye de Château-Landon ; son grand savoir ; ses voyages : ses poésies latines ; sa re traite aux PP. de l’Oratoire ; sa folie ; ses enfants, II, 105.

BRIGAULT (l’abbé), est arrêté à Nemours et conduit à la Bastille, comme complice de la conspiration de Cellamare, XVII, 86.

BRILLAC, capitaine aux gardes, se bat en duel avec Contade, major ; suites de ce duel, 415 : il est envoyé dans l’île d’Oléron comme gouverneur, 416.

BRILLAC, conseiller au parlement, est fait premier président du parlement de Bretagne, IV, 68 ; est exilé ; pourquoi, XV, 296 ; son caractère ; beauté et intrigue de sa femme, 296, 297.

BRIONNE (le comte de) ; chevalier de l’ordre, est nommé par le roi pour aller recevoir la princesse de Savoie destinée en mariage au duc de Bourgogne, I, 350 ; comment il en usa avec la femme de du Mont, IV, 149 ; sa mort ; son talent pour la danse ; sa nullité, X, 174, 175.

BRIORD, premier écuyer de M. le Prince, est choisi pour l’ambassade de Turin ; ce choix étonne le public, I, 416 ; est envoyé à la Haye, II, 329 ; est fait conseiller d’État d’épée, III, 187 ; meurt après avoir été taillé de la pierre ; son caractère ; son attachement pour M. le Prince, IV, 217.

BRISSAC (maison de), depuis quelle époque elle est devenue célèbre, VIII, 169.

BRISSAC, major des gardes, se retire de la cour et meurt bientôt d’ennui à plus de 80 ans ; son caractère ; sur quel pied militaire il met les gardes ; son exactitude ; sa probité, VI, 204 ; sa valeur ; son humeur serviable ; ses manières dures et désagréables ; tour qu’il joue aux dames dévotes, 205. Voir aussi X, 311 et suiv.

BRISSAC (le duc de), frère de la maréchale de Villeroy, meurt après avoir mené une vie obscure et honteuse ; son portrait physique et moral, II, 230.

BRISSAC (le duc de) épouse Mlle de Pécoil, fille d’un maître des requêtes, XVIII, 81.

BRISSAC (la duchesse de), sœur de Vertamont, premier président du grand conseil, meurt à 63 ans ; son caractère, XVIII, 130.

BROGLIO, beau-frère de Bâville, intendant de Languedoc, est envoyé pour commander dans toute cette province ; son peu de capacité, IV, 112 ; il inquiète fort les mauvais convertis et ceux qui ne le sont pas, 112 ; est rappelé, 113 ; retourne en Languedoc, il est suspendu de ses fonctions pour avoir manqué de respect au prince royal de Danemark ; lui demande pardon ; est rétabli par l’entremise du prince, VII, 36 ; il s’avise, sur les bruits de guerre et après 13 ans d’inactivité dans le service, de demander le bâton de maréchal ; une plaisanterie de M. de Lauzun le lui fait obtenir 5 ans après, XVII, 124 et suiv.

BROGLIO, fils aîné du précédent et gendre du chancelier Voysin, inspecteur d’infanterie, s’initie aux soupers de M. le duc d’Orléans ; son caractère ; son impiété ; sa débauche, XIV, 115 ; il fait adopter par le régent un travail d’où résulte une augmentation de paye de six deniers par soldat, avec un profit sur cette augmentation ponr chaque capitaine d’infanterie ; cette surcharge pour le trésor devient sans profit pour le gros des troupes et perd Broglio ; le cardinal de Fleury lui ôte la direction de l’infanterie ; pourquoi ; il vit obscur et délaissé ; son audacieuse folie en mariant son fils, 116 ; autres détails sur ce qu’il fait adopter au régent et qui le perd sans retour, XV, 303 et suiv. ; il est exilé, XIX, 312.

BROGLIO, frère du précédent, force les ennemis à se retirer dans le château de l’Écluse ; leur tue 800 hommes et 300