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lettre de Campistron écrite et répandue dans le même but, 344 ; lettre du comte d’Évreux renfermant les mêmes éloges et les mêmes critiques, 346 ; les émissaires de la cabale répandent partout des extraits de ces pièces ; les vaudevilles, les chansons faites, dans le même esprit courent tout Paris et le royaume ; on n’ose plus à la cour parler pour le duc de Bourgogne, 347 ; il est ou veut bien être dupe des protestations du comte d’Évreux et lui marquer des bontés qui refroidissent pour lui l’armée et ceux qui tiennent à lui à la cour, 352 ; il reçoit une lettre de Chamillart qui lui conseille de bien vivre avec M. de Vendôme ; effet que cette lettre produit sur lui, 353 ; il se renferme dans son cabinet ; se rend peu visible à l’armée ; se rapproche de Vendôme ; mauvais effet que produit cette conduite, 354 ; il s’en excuse à Mme la duchesse de Bourgogne sur le conseil de Chamillart, 355 ; à la prière de M. de Vendôme, il a la faiblesse de présenter à la duchesse de Bourgogne sa soumission pleine de modestie apparente ; comment cette lettre est reçue par la duchesse, 357 ; il s’oppose à l’attaque du convoi conduit par le prince Eugène à Marlborough ; en écrit ses raisons au roi et à son épouse, 375 ; il écrit au roi qu’il ne tient pas à lui ni aux généraux que Lille ne soit pas secouru, mais à M. de Vendôme, 381 ; il assiste à Douai à une procession générale, ce que la cabale et les libertins ne lui pardonnent pas, 383 ; il arrive avec toute l’armée à Mons-en-Puelle, 384 ; est d’avis comme M. de Vendôme qu’il faut attaquer les ennemis, 391 ; la cabale recommence ses éloges de M. de Vendôme lesquels retombent à plomb contre le duc de Bourgogne ; les uns lui reprochent les choses précédentes qui lui font le plus d’honneur ; les autres accusent sa dévotion, 402 ; d’autres lui reprochent des amusements puérils et surtout ses longs et fréquents entretiens avec son confesseur le P. Martineau ; fable qu’ils dé bitent à l’occasion de ce dernier, 403 ; malgré l’évidence des mensonges inventés contre ce prince, la cabale n’en poursuit pas moins ses attaques et répand partout ses émissaires, 404 ; com ment le prince vit à l’armée, 406 : il envoie au duc de Marlboroug le passe-port qu’il lui a demandé pour ses équipages, 416 ; il joue au volant lorsque Coetquen lui apporte la capitulation de Lille qu’il connaissait déjà ; il achève sa partie et approuve ensuite la capitulation ; cette conduite scandalise l’armée, et la cabale en tire de nouvelles armes contre le prince, 418, appuie autant qu’il peut l’avis de Berwick concernant la garde de l’Escaut, VII, 3 ; fautes du prince à l’occasion du passage de l’Escaut par les ennemis, 6 et suiv. ; parti que la cabale en tire contre lui. 7 ; il reçoit ordre de revenir ; il demande à rester à cause de Gand qui paraît menacé, 10 ; il arrive à Versailles, 12 ; embrasse le duc de Saint-Simon et lui dit tout bas qu’il sait comment il s’est conduit à son égard ; va dans l’appartement de Mme de Maintenon ; description de cet appartement 12 ; détails sur la réception que lui font le roi et Mme de Maintenon 15, son tête-à-tête avec Mme la duchesse de Bourgogne, 15 ; accueil que lui fait Monseigneur, 16 ; il assiste au souper du roi qui lui adresse souvent la parole, 16 ; dans une longue conversation avec le roi et Mme de Maintenon, il s’explique sans ménagement sur M. de Vendôme, 17 ; rend un compte entier de la campagne ; demande à commander la campagne suivante et en ob tient la parole du roi ; autre conversation à Meudon avec Monseigneur et Mlle Choin qui est favorable au duc, 17 ; discours sur Mgr le duc de Bourgogne du 25 mai 1710 adressé à M. le duc de Beauvilliers qui avait prié M. le duc de Saint-Simon de mettre par écrit ce qu’il lui semblait de la conduite de ce prince et ce qu’il estimait y devoir corriger et ajouter, VIII, 175 ; esquisse du caractère de ce prince ; fougue de son enfance, 175 ; son penchant à la raillerie ; son amour pour le plaisir, sa vivacité d’esprit ; changement qui s’opère en lui, son goût et sa facilité pour toutes les sciences abstraites ; sa charité pour le prochain portée à l’excès ; son besoin d’être seul, 206 ; sa dévotion le rend austère et censeur ; éloigne de lui Monseigneur et dé pite le roi ; exemple entre mille, 207 ; sa timidité, sa gêne devant le monde ; ses amusements avec les jeunes dames ; ses deux premières campagnes font concevoir de lui de hautes espérances, 208 ; la troisième lui devient funeste, 208 ; sa gaieté chez Monseigneur, à l’occasion du mariage de M. le duc de Berry avec Mademoiselle, 286 ; dans un dîner à la Mé nagerie, il s’élève contre les partisans ; déclame contre le dixième denier et contre la multitude d’impôts ; son père, Monseigneur, suit son exemple, IX, 13 ; soins