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par M. de Paris chanoine de Saint-Ho noré ; talents et caractère de Boileau, II, 248, 249.

BOILEAU-DESPRÉAUX, poëte, meurt en 1711 ; son esprit, ses ouvrages ; son caractère, IX, 83.

BOISDAUPHIN (Mme de), meurt à 80 ans ; ses deux mariages ; M. de Lou vois eut toujours beaucoup de considération pour elle, IV, 243.

BOISGUILBERT, lieutenant général au siége de Rouen, travaille à un nouveau système d’impôt ; le propose à M. de Pontchartrain, V, 364 ; le développe au ministre Chamillart, 364 ; comparaison de son système avec celui de M. de Vauban, 365 ; malgré le triste accueil qu’obtient ce dernier, il publie le sien ; est exilé en Auvergne, 368 ; au bout de deux mois, il est renvoyé à Rouen, mais suspendu de ses fonctions ; y est reçu au milieu des acclamations du peuple, 369 ; son extrême affliction de paraître l’auteur du projet de l’impôt du dixième présenté par Desmarets et adopté par le roi ; il prédit que cet impôt ne produira rien, IX, 12 et 13.

BOISSELOT, est nommé gouverneur de Charleroy, I, 105 ; meurt dans une terre où il s’est retiré ; est célèbre par sa longue défense à Limerick, en Irlande, II, 222.

BOISSEUIL, gentilhomme, excellent homme de cheval, très-goûté du roi pour son talent à dresser les chevaux ; obtient toute la confiance de M. Le Grand et de Mme d’Armagnac ; son empire sur eux, VII, 80 ; son caractère brutal ; son amour pour le jeu ; son duel avec un joueur dont il a fait connaître la friponnerie, 81 ; son extérieur ; sa mort, 81.

BOLINGBROKE (le vicomte de), quitte l’Angleterre et vient demeurer à Paris ; pourquoi, XII, 46 ; il est reçu secrètement en grâce auprès du roi Georges, XV, 109.

BONAC, neveu de Bonrepos ; est nommé ambassadeur à Cologne, II, 329 ; chargé d’affaires en Pologne, il a ordre du roi d’aller reconnaître et complimenter le nouveau roi Stanislas, V, 263 ; il va relever Blécourt en Espagne, IX, 309 ; est envoyé à Constantinople, X, 374, XIII, 343.

BONAMOUR, gentilhomme de Bretagne, exilé, puis rappelé est exilé de nouveau avec sept membres du parlement de la même province ; pourquoi, XVII, 50.

BONELLES, fils de Bullion, colonel d’infanterie est tué à la bataille de Turin, V, 248.

BONEU, envoyé du roi de Suède, est enlevé par les Polonais, IV, 61.

BONIVET, est choisi par Mme la duchesse de Berry pour son maître de la garde-robe ; sa naissance ; son caractère, XV, 151.

BONNET DE MA TANTE, voy. Saint-Simon (Mlle de).

BONNET (Affaire du). Le premier président demeure couvert en appelant les noms des pairs et en leur demandant leurs avis, XI, 337, 339.

BONNEVAL (le chevalier de), passe au service de l’empereur ; pourquoi ; son caractère ; ses talents ; le roi lui fait faire son procès ; il est pendu en effigie, V, 157 ; il devient favori du prince Eugène et lieutenant général dans les troupes de l’empereur ; demande en France des lettres d’abolition ; les obtient de la régence et se marie à une des filles de M. de Biron ; s’en retourne à Vienne, XIV, 118.

BONŒIL (l’abbé de), grand joueur, est tué et volé chez lui par un soldat aux gardes, XV, 153.

BONREPOS, ambassadeur en Danemark, est nommé à l’ambassade de Hollande, II, 49 ; comment des bureaux de la marine il parvient à de plus hauts emplois ; son extérieur ; ses talents ; sa bonne conduite, 50 ; il reçoit 100 000 livres que le roi lui avait promis depuis longtemps, XII, 19 ; est nommé membre du conseil de marine, XIII, 153 ; meurt subitement d’une heureuse vieillesse ; ses services ; ses talents, sa capacité, XVII, 220.

BONTEMS, premier des quatre valets de chambre du roi et gouverneur de Versailles et Marly, meurt à 80 ans ; son extérieur ; sa fidélité, sa discrétion, III, 64 ; il dispose et sert la messe nocturne où le roi fut marié à Mme de Maintenon ; lui-même était aussi marié en secret avec Mlle de La Roche ; son caractère ; services secrets qu’il rendit au roi, 65 ; son obligeance, son désintéressement ; il est regretté à la cour, à Paris, dans les provinces, ses enfants, 66.

BONZI (le cardinal de), se distingue en diverses ambassades, passe par plusieurs siéges épiscopaux ; gouverne longtemps en Languedoc par l’autorité de sa place ; l’intendant Bâville abaisse cette