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épouse la fille de Chauvelin, conseiller d’Etat, X, 200.

BISSY, évêque de Toul, refuse l’archevêché de Bordeaux ; pourquoi, II, 88 ; accepte celui de Meaux, IV, 256 ; il succède à toute la confiance qu’avait Mme de Maintenon dans l’évêque Godet pour les affaires de l’Église, VII, 405 ; sa conduite dans l’affaire qui produit la constitution Unigenitus, IX, 89 (voy. l’art. Unigenitus) ; il est nommé cardinal, X, 378 ; puis abbé de Saint-Germain des Prés, XI, 270 ; sa promotion au cardinalat est avancée de quatre ans, XII, 71 ; il reçoit la barrette des mains du roi, 73 ; famille de Bissy, 73 ; le cardinal est chargé par Dubois d’opérer un rapprochement entre lui et le maréchal de Villeroy, XIX, 327 ; il mène le maréchal chez Dubois, 328 ; scène violente qu’y fait le maréchal ; efforts inutiles de Bissy pour le calmer, 329 ; il l’entraîne hors du cabinet du ministre, 330.

BLAINVILLE (De), chevalier de l’ordre, ambassadeur, premier gentilhomme de la chambre sous Louis XIII ; sa famille, I, 50.

BLAMONT, président aux enquêtes et les conseillers Feydeau de Calendes et Saint-Martin, sont enlevés de chez eux et conduits, le premier aux îles d’Hyères, le second à Oléron et le troisième à Belle-Ile ; menées et imprudence de Blamont, XVII, 26 ; le régent lui permet de revenir du lieu de son exil dans une de ses terres, 133 : obtient de revenir à Paris et d’y faire sa charge ; devient l’espion du régent ; se fait haïr et mépriser de sa compagnie, 199.

BLANSAC, maréchal de camp, harangue inutilement ses troupes, à la bataille d’Hochstedt, pour les empêcher de se rendre prisonnières de guerre, comme le leur a conseillé le jeune Denonville, IV, 308 ; comment lui-même se voit en suite obligé de signer une honteuse capitulation, 309 et 310.

BLANSAC (Mme de), mange plus de 2 millions à elle ou à Nangis son fils du premier lit, demeure vingt ans sans en sortir dans la petite maison de Saint-Maur, qu’elle a empruntée à M. le Duc ; devient riche par la succession de M. l’évêque de Metz ; ses fils furent plus heureux qu’elle et leur père, VIII, 288.

BLANVILLE, commandant de Kaiserswerth, défend vaillamment cette place contre l’électeur de Brandebourg et le landgrave de Hesse, III, 416 ; la rend ; est fait lieutenant général, 419 ; emporte le château d’Haslach, IV, 115 ; est tué à la bataille d’Hochstedt, 312.

BLÉCOURT, remplace à Madrid en qualité d’envoyé du roi, l’ambassadeur d’Harcourt son parent ; sa capacité, II, 404 ; déclare au roi d’Espagne que, s’il prend dans aucun de ses États des troupes de l’empereur, le roi de France le regardera comme une infraction à la paix, 435 ; va faire à l’Escurial la déclaration du traité de partage au roi d’Espagne, III, 2 ; son étonnement à l’ouverture du testament du roi d’Espagne, 31 ; part pour l’Espagne avec le simple caractère d’envoyé pour remplacer Amelot, VII, 280, 453 ; meurt fort vieux, XVII, 302.

BLINIÉRE (La), voy. La Blinière.

BLOIN, premier valet de chambre du roi, succède à Bontems dans l’intendance de Versailles et de Marly ; son caractère, ses compagnies : vrai personnage qui se fait valoir et courtiser par les grands seigneurs et par les ministres, III, 66 ; comment il sert par son esprit, par son assiduité auprès du roi, la cabale formée contre le duc de Bourgogne, VI, 322 ; obtient du roi 12000 livres d’appointements sur la province de Normandie, pour son gouvernement de Coutances, XI, 444.

BLOIS (Mlle de), seconde fille du roi et de Mme de Montespan : son mariage avec le duc de Chartres, fils de Monsieur, frère du roi, détails sur ce sujet, I, 23, Voy. Chartres et Orléans (duchesse d’).

BOCKLEY, frère de la duchesse de Berwick, vient apporter au roi le détail de la bataille d’Almanza ; il est fait brigadier, V, 406 ; apporte au roi la nouvelle de la retraite de Staremberg qui a levé le siége de Girone, X, 304 ; apporte la nouvelle de la prise de Saint-Sébastien, XVIII, 213.

BOILE, capitaine de cavalerie, attaque et blesse de deux coups le lieutenant général du Bourg qui l’a fait casser ; est arrêté et condamné à un bannissement perpétuel que le roi commue en une prison de dix ans, V, 148.

BOILEAU (l’abbé), prédicateur, protégé par Bontems, ne peut parvenir à l’épiscopat ; sa mort, IV, 280.

BOILEAU (le docteur), publie sous le voile de l’anonyme un livre intitulé : Problème, contre M. l’archevêque de Paris, chez lequel il loge ; bruit que fait ce livre qui, par arrêt du parlement, est condamné et brûlé ; l’auteur est découvert, chassé de l’archevêché et nommé