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Vrillière, de Voysin, 337 ; de l’ancien ministre Chamillart ; de Pontchartrain fils, 338 ; de Pontchartrain père, 339 ; il permet à M. de Saint-Simon d’avertir Pontchartrain fils de dominer son humeur dans ses audiences et avec tout le monde, et de montrer moins de penchant au mal et à la sévérité, 346 ; haute considération qu’il acquiert à la cour ; son travail avec M. le Dauphin, X, 21 ; il soutient contre l’avis de M. de Saint-Simon que M. le Dauphin doit garder Meudon et toute sa part de la succession de Monseigneur, 24 ; comment se fait sa réconciliation avec le chancelier, 46 et suiv. ; il tombe malade ; sa douleur à la mort du Dauphin, 130 ; comment il dérobe à la vue du roi des mémoires de M. de Saint-Simon renfermés dans la cassette de ce prince, 131 et suiv. ; il lui ordonne en quelque sorte d’aller passer un mois à la Ferté ; pourquoi, 194 et suiv. ; fait donner au duc de Mortemart, son gendre, la survivance de son gouvernement du Havre de Grâce et celle de Loches au duc de Saint-Aignan, son frère, XI, 98 : dernière marque de confiance que lui donne le roi et qu’il donne lui-même à M. de Saint-Simon, 183 et suiv. ; sa vie languissante ; quelles en étaient les causes, 185 ; sa maladie et sa mort à Vaucresson ; son père, M. de Saint-Aignan, 186 ; première éducation de M. de Beauvilliers, 188 ; il sert avec distinction ; son extérieur ; son caractère ; ses qualités de l’esprit ; ses manières, sa piété, 188 ; sa crainte du roi ; sa liberté dans le particulier, 189 ; sympathie parfaite entre les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers et leurs femmes, 190 ; le roi fait un jour l’apologie de la piété de M. de Beauvilliers, 191 ; son ambassade à Londres après la mort de Madame, 191 ; comment et à quelle époque il est déclaré par le roi chef du conseil des finances, 192 ; puis gouverneur du duc de Bourgogne ; ensuite des deux autres fils de France, 194 ; entre au conseil d’État ; sa fermeté et son éloquence dans les délibérations, 195 ; sa ponctualité dans ses fonctions, 196 ; sa faiblesse pour M. de Cambrai et Mme Guyon lui fait oublier ce qu’il doit au cardinal de Noailles, 196 ; il fut toujours le défenseur des entreprises de la cour de Rome, 197 ; son éloignement pour Monseigneur et Mme de Maintenon, 200 ; combien il imposait à la cour, 201 ; sa vie retirée depuis la mort du Dauphin, 202 ; son dépérissement depuis celle du duc de Chevreuse, 203 ; comparaison entre M. de Beauvilliers et M. de Chevreuse ; mot plaisant et vrai du chancelier Pontchartrain à leur sujet, 204 et suiv.

BEAUVILLIERS (Mme de) essaye de cacher dans le plus grand secret les plus grands désordres de l’évêque de Beauvais ; caractère de cette dame, XI, 205 ; sa laideur ; ses manières grandes, nobles et aisées ; sa conversation ; son esprit ; sa piété ; ses aumônes, 206 ; sa douleur à la mort de son mari ; elle assiste à son enterrement au monastère de Montargis ; sa vie retirée, 207 ; trait de vertu héroïque à l’égard de Puyfonds, cadet de Saumery, 211 et suiv. ; elle meurt d’une longue paralysie, 20 ans après son mari, 212.

BECHAMEIL, financier, surintendant de la maison de Monsieur, meurt fort vieux ; son esprit ; son goût exquis pour les tableaux, les pierreries, les meubles, les bâtiments, les jardins : il est bien traité et consulté par le roi ; ses dépenses prodigieuses dans sa terre en Beauvoisis, IV, 117 ; le comte de Grammont lui donne, aux Tuileries, un coup de pied dans le derrière dont Bechameil lui sait le meilleur gré, comme le comte l’avait prédit, 118.

BEDMAR (le marquis de) est nommé par l’électeur de Bavière pour venir de sa part reconnaître le duc d’Anjou roi d’Espagne, III, 39 ; est nommé capitaine général et gouverneur général des Pays-Bas par intérim ; agit sous les ordres du maréchal de Boufflers, 414 ; sa naissance illustre, sa probité, sa magnificence, ses manières aimables le font estimer et adorer des Français, 415 ; attaque les Hollandais au village d’Eckeren et contribue à la victoire que le maréchal de Boufflers y remporte, IV, 131 ; est nommé ministre d’État d’Espagne, 123 ; son caractère ; ses qualités ; il est fait grand d’Espagne de première classe, et chevalier de l’ordre du Saint Esprit ; est nommé vice-roi de Sicile, 400 ; puis membre du conseil du cabinet, VII, 335 ; est fait chef du conseil de guerre, XII, 36 ; détails sur ses actions militaires, XVIII, 425 ; son caractère ; son attachement pour les Français, 426 ; il marie sa fille unique au marquis de Moya qui lui succède dans la grandesse, 426.

BEDMAR (la marquise de) vient à