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Versailles ; tire dans le petit parc, XI, 435 ; il va voir à Blois la reine de Pologne, sa belle-mère ; revient à Compiègne faire le mariage du comte d’Albert avec Mlle de Montigny, sa maîtresse publique ; fait le comte d’Albert son grand écuyer, XII, 20 ; s’en retourne dans ses Etats, 20.

BAVIERE (le prince électeur de) est marié avec la sœur cadette de la reine de Pologne ; ce mariage achève l’apparente réconciliation de la Bavière avec l’Autriche, XIX, 401.

BAY, maréchal de camp, prend Alcantara par escalade, V, 265 ; son origine ; son esprit et sa valeur ; il parvient au grade de capitaine général et à l’ordre de la Toison d’or, 340 ; prend Ciudad Rodrigo et autres places vers le Portugal, 409, VI, 130 ; défait l’armée portugaise, VII 195, est appelé pour commander l’armée du roi en Aragon, VIII, 420 ; arrive après la défaite de Saragosse ; rassemble 18000 hommes ; se retire à Tudela, 423.

BEAUCAIRE, capitaine de frégate, avec 120 soldats pille et brûle les magasins des impériaux dans Aquilée, IV, 145.

BEAUFREMONT, frère de Listenois, est nommé gouverneur d’Aire, IX, 70 ; il est mis à la Bastille pour une réponse fort étrange qu’il fait à une lettre du maréchal de Villars, président du conseil de guerre ; est aussitôt remis en liberté et accable les maréchaux de France de brocards ; son caractère, XV, 314 et suiv. ; comment 1e régent met fin à cette tracasserie, 316 ; menées de Beaufremont en Bourgogne contre le service du roi, et le rang, le crédit et l’autorité de M. le Duc, 316.

BEAUJOLAIS (Mlle de), cinquième fille de M. le duc d’Orléans ; son mariage avec l’infant don Carlos, aîné du second lit du roi d’Espagne, est déclaré, XIX, 400 ; elle part de Paris pour se rendre à Madrid ; sa suite, 423 ; est remise à la frontière au duc d’Ossone par le duc de Duras, commandant en Guyenne ; est reçue par Leurs Majestés Catholiques qui lui présentent don Carlos ; fêtes à Madrid, 439.

BEAULIEU (Mme), femme de chambre de Mme de Saint-Simon, prophétise l’élévation et le pouvoir de M. de Fleury, évêque de Fréjus, XVIII, 201.

BEAUMANOIR (le marquis de), se marie avec une fille du duc de Noailles, contre les dernières volontés de son père, Lavardin, qui lui avait défendu de s’allier avec les Noailles, IV, 104 ; obtient par ce mariage la charge de son père ; est tué à la bataille de Spire, 105, 201.

BEAUMONT (l’abbé de), est nommé évêque de Saintes, XIII, 9.

BEAUVAIS (Mme de), première femme de chambre de la reine mère, en est la plus intime confidente ; sa liaison non moins intime avec le roi, I, 111 ; elle entretient Fromenteau, depuis comte de La Vauguyon et le fait entrer chez le roi, 112.

BEAUVAIS (le fils du baron de), achète la charge de capitaine de la porte de M. le duc de Berry, IX, 31 ; comment il avait été maltraité par Benoît, contrôleur de la bouche.

BEAUVAIS (l’évêque de), éclat que fait dans le monde le dérangement de cet évêque ; il donne la démission de son évêché et est mis en retraite avec une grosse abbaye et des gens sûrs auprès de lui pour en prendre soin, XV, 342.

BEAUVAU, ancien capitaine des gardes de Monsieur, marie ses deux filles, l’une au comte de Beauvau qui devint lieutenant général, l’autre au marquis de Choiseul, IX, 183.

BEAUVAU, évêque de Tournai, pendant le siége de cette ville paye de sa personne et de sa bourse ; refuse aux ennemis de chanter le Te Deum et de prêter serment, VI, 359 ; est bien reçu du roi, 368 ; est nommé archevêque de Toulouse, XI, 428 ; puis de Narbonne, XVII, 292.

BEAUVILLIERS (le duc de), son ami tié pour le père du duc de Saint-Simon, 118 ; ses qualités, 118 ; ses entrevues avec le duc au sujet de la demande qu’il lui fait de sa fille, 119 et suiv. ; présente au roi le livre des Maximes des saints ; ce qui déplaît au roi et à Mme de Maintenon, 426 ; avec quelle grandeur d’âme il reçoit les avis que lui donne M. de Saint-Simon de ce qui se trame contre lui, II, 123 ; belle réponse qu’il fait au roi qui lui annonce la condamnation du livre des Maximes des saints, 265 ; est nommé pour accompagner le duc d’Anjou et les princes ses frères jusqu’aux frontières de l’Espagne avec toute autorité sur eux, sur les courtisans et les troupes de l’escorte, III, 36 ; le roi l’entretient longtemps la veille du départ, 43 ; le duc va rejoindre le roi d’Espagne à Orléans, 43 ; le quitte à Saint-Jean de