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précepteur de sa compagnie, 388 ; pour quoi il se rallie à Albéroni, XIV, 60 ; il écrit au pape que le secours qu’il attend d’Espagne dépend absolument de ce ministre dont il exalte le pouvoir, 90 ; montre au roi, sans l’avoir communiquée à Albéroni, une lettre du cardinal Paulucci qui se presse de faire en sorte qu’en attendant l’accommodement des deux cours, le roi d’Espagne ait la complaisance de laisser jouir le pape de la dépouille des évêques qui viendraient à mourir, 125 ; reçoit une défense sévère et précise de ne se plus mêler d’aucune affaire de Rome ; mande à Rome que sans Albéroni il ne peut rien, 126 ; fait part à ce premier ministre d’une lettre qui lui a été remise de la part de M. le duc d’Orléans pour être donnée au roi d’Espagne ; objet de cette lettre, 127 ; sa correspondance avec le pape pour le presser d’élever promptement Albéroni à la pourpre, 306 ; il lui fait savoir qu’il n’obtiendra pas l’entière exemption de toute imposition sur les biens patrimoniaux des ecclésiastiques de l’Espagne, pas même avec équivalent ; insiste encore sur le chapeau pour ne pas irriter la reine qui le demande avec tant d’instance, 159 et suiv. ; il apporte tous ses soins à trouver en Espagne des défenseurs à la constitution, XVI, 370 ; il reçoit la visite de M. de Saint-Simon ; accueil qu’il lui fait ; sa demande touchant le choix d’un confesseur du roi de France ; réponse qu’il en reçoit, XVIII, 341 et suiv. ; il perd la mémoire en vieillissant et dévoile lui-même ses friponneries, XIX, 46 ; sa jalousie du P. Aubrusselle, 46, 47 ; il meurt à 76 ans ; pour se venger de l’affront qu’il a reçu du cardinal Dubois, il persuade au roi d’Espagne avant de mourir de prendre pour confesseur le P. Bermudez, XX, 3.

AUBÉPINE (Charlotte de L’), seconde femme du duc Claude de Saint-Simon, et mère de Saint-Simon, auteur des Mémoires, I, 1 ; ses soins pour l’éducation de son fils, 2 ; elle fait faire pour lui un équipage de campagne, 5.

AUBERCOURT, jésuite, sorti de la compagnie de Jésus, demande sa portion héréditaire à sa famille ; procès à ce sujet rapporté au conseil du roi, III, 419 ; arrêt du conseil contre lui et contre tous les jésuites ; Aubercourt leur reste attaché, et par leur crédit obtient des bénéfices et des abbayes, 420.

AUBETERRE (le chevalier d’), meurt à 92 ans, après avoir remis à son neveu le gouvernement de Collioure ; son vrai nom, V, 371.

AUBETERRE (D’), bat l’arrière-garde du duc de Savoie, prend un fils du comte de Soissons, un capitaine des gardes et une vingtaine d’officiers, V, 214 ; son caractère complaisant et courtisan fait son principal mérite, 371.

AUBIGNÉ (l’abbé d’) est présenté par M. l’évêque de Chartres à Mme de Maintenon comme son parent ; puis nommé évêque de Noyon, son origine, sa bêtise, son ignorance, son extérieur, sa bonté, sa piété, III, 76 et suiv. ; est transféré à l’archevêché de Rouen, avec un brevet qui lui conserve les honneurs de comte et pair de France, VI, 145 ; poursuit à son officialité des curés fort estimés et les fait interdire, XVII, 53 ; vient à Paris pour faire casser l’arrêt du parlement de Rouen qui a cassé l’interdiction, 53 ; cette affaire est portée au conseil de régence ; quelle décision y est prise d’après l’avis de M. de Saint-Simon, 54 et suiv. ; Aubigné meurt peu après Mme de Maintenon, 190.

AUBIGNÉ (le comte d’), frère de Mme de Maintenon, donne de grands soucis à cette dame par ses incartades continuelles ; sa fortune ; ses prétentions, II, 53 ; ses gouvernements ; son genre de vie ; ses saillies ; son esprit divertissant ; ses propos libres sur sa sœur, 54 ; il est forcé de se retirer dans une petite communauté de Saint-Sulpice, 55 ; d’où il sort pour retourner à ses anciennes habitudes ; on le rattrape et on lui donne un gardien qui le suit comme une ombre, 55 ; il se trouve au mariage de sa fille qui épouse le comte d’Ayen, 115 ; meurt aux eaux de Vichy toujours gardé à vue, IV, 125.

AUBIGNÉ (Mme d’), fille d’un médecin et belle-sœur de Mme de Maintenon, désole cette dame par la bassesse de sa mine et de ses manières, II, 54 ; se trouve au mariage de sa fille qui épouse le comte d’Ayen, 115.

AUBIGNÉ (Mlle d’), nièce de Mme de Maintenon, est mariée au comte d’Ayen ; détails sur ce mariage, II, 113 et suiv.

AUBIGNY (D’), colonel de dragons, est tué à la bataille de Ramillies, V, 176.

AUBIGNY, fils d’un procureur au Châtelet, attaché à la princesse des Ursins, sous le nom d’écuyer, est admis au conseil secret du roi d’Espagne ; comment il traite un jour Mme des Ursins ; est logé