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ARMENDARIZ, lieutenant général espagnol ; son esprit ; son caractère ; il est nommé vice-voi du Pérou, XIX, 21.

ARMENONVILLE, intendant des finances, en est nommé un des directeurs ; son caractère ; par qui il est protégé, III, 189 ; donne un souper magnifique à Mme la duchesse de Bourgogne à sa maison de la Muette ; Mme Armenonville sert la duchesse debout derrière elle ; les dames de robe les plus distinguées ne se mettent jamais à table avec les princesses du sang, VI, 114 ; son mari perd sa place de directeur des finances qui est supprimée ; obtient une pension de 12 000 livres et la charge nouvelle de capitaine du bois de Boulogne ; est réduit à la fonction de simple conseiller d’État en semestre ; comment il supporte ce changement de fortune, 175 ; par le crédit de Saint-Simon, il obtient du régent la charge de secrétaire d’État des affaires étrangères, mais sans fonctions, XIV, 23 ; gagne au conseil de régence son procès contre les conseillers d’État, vend la Muette à la duchesse de Berry ; quels avantages lui sont faits, 111 ; est nommé président d’une chambre établie aux Grands-Augustins pour juger en dernier ressort quantité de procès restés en arrière ; s’acquiert beaucoup d’honneur ainsi que la chambre qu’il préside, XVIII, 76 ; obtient pour son fils la survivance de sa charge de secrétaire d’État, 185 ; est nommé garde des sceaux, XIX, 312.

ARMENONVILLE (Mme d’), meurt de la petite vérole, XIV, 107.

ARMENTIERES (D’), maître de la garde robe de M. le duc d’Orléans, épouse la fille cadette de Mme de Jussac ; sa généalogie ; sa fortune et celle de ses frères, VI, 445 et suiv. ; il devient premier gentilhomme de la chambre de M. le duc d’Orléans, et son frère Conflans maître de la garde-robe 446 ; voir aussi X, 182 et suiv. ; il meurt assez jeune d’une longue maladie ; son frère Conflans lui succède dans sa charge, 450.

ARMENTIÈRES (le marquis d’) épouse la fille unique d’Aubigny, écuyer de la princesse des Ursins, X, 6, 184.

ARMENTIERES (Mlle d’) meurt à 80 ans ; son mérite ; son esprit ; sa fortune diverse : elle laisse l’usufruit de son bien à la duchesse du Lude et une pension de 4 000 livres à la duchesse d’Orval, son amie ; sa famille, X, 180 et suiv.

ARNAUD, chirurgien domestique du duc Claude de Saint-Simon, se rend célèbre et riche par l’opération des descentes ; il fait une double opération à un jeune abbé débauché et le guérit malgré lui, I, 60.

ARNAUD (l’abbé), frère de Pomponne et neveu du fameux Arnaud, meurt dans la retraite, II, 223.

ARNOULD (Mme), sa vie romanesque : sa laideur ; comment elle se fait épouser par M. Arnould, intendant de marine à Marseille ; son intimité et son commerce secret avec Mme de Maintenon, II, 291 ; ce qu’on débite d’elle dans le public sur le voyage du maréchal de Salon à Versailles, 291.

AROUET (depuis Voltaire), fils du notaire de MM. de Saint-Simon, est exilé et envoyé à Tulle pour des vers satiriques et impudents, XIII, 436 ; est mis à la Bastille pour des vers très-effrontés, XIV, 69.

ARPAJON (le marquis d’), lieutenant général en Espagne, est honoré de l’ordre de la Toison d’or, X, 7 ; obtient 1000 écus de pension, XII, 591 ; épouse une fille de Montargis, garde du trésor royal, 4.

ARPAJON (la duchesse d’), sa vertu, sa bonne conduite ; pourquoi elle est amenée à Paris ; est nommée tout à coup dame d’honneur de Mme la Dauphine ; par qui, I, 357 ; pourquoi elle n’est pas ensuite nommée dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne ; son dépit, malgré ce que le roi et Mme de Maintenon font pour la consoler ; sa mort, 358.

ARPAJON (Mme d’), est choisie par Mme la duchesse de Berry pour une de ses dames ; son extérieur ; sa richesse ; sa naissance ; son caractère, XV, 150.

ARQUIEN (le marquis d’), père de la reine de Pologne, est fait chevalier de l’ordre du Saint-Esprit, I, 117 ; son nom, sa naissance ; par qui il est soutenu dans le monde ; son premier mariage avec Mlle de La Châtre ; il établit trois de ses filles en Pologne, VI, 68 ; comment à l’âge de 22 ans il devient cardinal, 72 ; il se retire à Rome avec sa fille, veuve du roi de Pologne ; sa mort, 73.

ARQUIEN (Mlle d’), comment elle devient reine de Pologne, VI, 68, 69 ; après la mort du roi Jean III, elle veut revenir en France 71 ; pourquoi elle renonce à ce projet ; elle se lie avec la cour de Vienne et avec tous les ennemis de la France, 72 ; se retire à Rome avec son