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police. Extraits des mémoires inédits du marquis d’Argenson, XIX, 476 ; XV, 461 et ailleurs.

ARGENTON (Mme d’) présente au duc d’Orléans les frères Eustache Conflans, surnommés d’Armentières et devient la cause de leur fortune, VI, 446 ; Mlle Chausseraye lui annonce que M. le duc d’Orléans la quitte ; elle demande à se retirer à l’abbaye de Gomerfontaine ; elle écrit à M. le duc d’Orléans et à Mme de Ventadour à ce sujet ; sa de mande est refusée par Mme de Mainte non, VIII, 68 ; s’en va demeurer chez son père à Pont-Saint-Maxence ; discours divers sur cette retraite, 70 ; elle épouse secrètement le chevalier d’Oppède qui la traite avec beaucoup de rudesse, XV, 139.

ARGOUGES (D’), petit-fils de Pelletier, est nommé lieutenant civil à l’âge de 26 ans, à la prière de son grand-père, VIII, 415.

ARGYLE (le duc d’), général des troupes d’Angleterre en Catalogne, reçoit ordre de les ramener dans l’île, X, 60.

ARIAS (don Manuel), gouverneur du conseil de Castille, est nommé par le testament du roi membre de la junte qui doit gouverner en attendant le successeur, III, 30 ; quitte les affaires et se dispose à se retirer dans son archevêché de Séville, IV, 179 ; est retenu par l’autorité du roi pour être membre d’une nouvelle junte, sa capacité et son crédit embarrassent la princesse des Ursins, 209 ; est nommé cardinal, X, 306 ; meurt assez vieux dans son archevêché ; son éloge, XV, 151.

ARION (le duc) Sotomayor y Zuniga, grand d’Espagne ; ses emplois à la cour ; il fut vice-roi du Mexique, XVIII, 372. Voy. Valero (le marquis de).

ARIZZA Palasos (le marquis d’) grand d’Espagne, XVIII, 421.

ARLING, colonel d’infanterie, est fait brigadier pour avoir bien secondé le commandant Peri dans son projet de sortir d’Haguenau avec la garnison saine et sauve, V, 40 ; est nommé capitaine des gardes de Madame, XIII, 255.

ARMAGNAC (le duc d’), grand écuyer, sur la proposition que lui fait le roi de marier sa fille au cardinal de Médicis, supplie Sa Majesté de trouver bon qu’il la consulte ; dit ensuite au roi que Mlle d’Armagnac préfère l’honneur de rester sa sujette aux plus grandes fortunes étrangères, V, 164 ; trait de brutalité de sa part envers la grande-duchesse, VI, 2 ; il représente avec force au roi l’injustice que le duc de Lorraine lui fait, à lui et à son fils, en déclarant M. de Vaudemont souverain de Commercy et l’aîné après ses enfants, 22 ; ne peut pardonner à M. de Vaudemont, surtout à cause de son fils Camille, dont la situation en Lorraine n’est plus la même, 24 ; à la mort de sa femme, il reçoit ordre du roi d’aller avec ses enfants en manteau chez les princes et princesses du sang, et d’y faire aller ses filles en mante ; nouvelle usurpation des princes du sang ; comment elle est amenée, 148 et suiv. ; M. d’Armagnac recherche inutilement Mme de Châteauthiers, dame d’atours de Madame ; les motifs qui le font refuser par cette dame lui inspirent une plus grande estime pour elle, 150 ; ses procédés généreux en faveur de ses nièces, VII, 198 ; comment il obtient du roi une pension de 30 000 livres pour Mlle d’Armagnac sa sœur, X, 304 ; obtient pour son fils un brevet de retenue de 1 000 000 livres sur sa charge et la survivance du gouvernement de Picardie du duc d’Elbeuf, XIII, 184 ; sa contestation avec le premier écuyer Beringhen, au sujet de la dépouille de la petite écurie, 207 ; son caractère, 208 ; raisons qu’il fait valoir dans un mémoire, 21o ; le conseil de régence décide contre lui, 221 ; son dépit ; il obtient du régent l’autorisation de faire ses protestations, 226 : suite de cette affaire sous le ministère de M. le Duc, 226 ; M. d’Armagnac importune le régent de ses tentatives et de ses entreprises de fait, XV, 129 ; il meurt à l’abbaye de Royaumont ; sa longue faveur auprès du feu roi ; à quoi il la dut, 337 ; son caractère ; sa brutalité ; sa gourmandise ; son honneur ; sa générosité, 338.

ARMAGNAC (Mme d’), prétend le pas sur Mme de Saint-Simon ; détails à ce sujet, II, 239 ; meurt peu regrettée ; son extérieur ; sa mise habituelle ; son caractère impérieux et altier ; le roi ne la souffrait qu’avec peine ; son despotisme domestique, VI, 146 ; elle fait enfermer son fils, l’abbé de Lorraine, à Saint Lazare, 147.

ARMAGNAC (Mlle d’), fille de M. le Grand, refuse d’épouser le cardinal de Médicis, V, 164.

ARMAGNAC (l’abbé d’) meurt à 30 ans de la petite vérole, à Monaco ; ses mœurs ; ses abbayes, X, 266.