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envoyé au roi, VII, 368 ; reçoit le cordon anmatis-rouge, 369.

ANNE D’AUTRICHE, femme de Louis XIII. Note sur l’aventure de Jarzé avec elle, VI, 458 ; note sur ses relations et sa correspondance avec Mazarin, XII, 480 et suiv.

ANNE (la princesse), belle-sœur du roi Guillaume et épouse du prince Georges de Danemark, est proclamée reine d’Angleterre ; elle proclame son mari grand amiral et généralissime, III, 397 ; sa conduite sage et modérée après que l’expédition du roi Jacques III a avorté, lui attache tous les cœurs, VI, 200 ; elle meurt à 53 ans ; son dessein présumé de faire en sorte que son frère lui succédât ; son amitié pour le roi de France, XI, 159.

ANTIN (D’), fils légitime de Mme de Montespan, pour obtenir une augmentation de 12 000 livres par an, promet à sa mère et fait dire au roi par M. le comte de Toulouse qu’il ne jouera de sa vie ; ne peut tenir sa promesse et se remet à jouer, III, 6 ; à la mort de son père, M. de Montespan, il écrit au roi pour lui demander de faire examiner ses prétentions à la dignité de duc d’Épernon, III, 338 ; aspire à l’ambassade de Rome, V, 103 ; jaloux de la préférence donnée à Saint-Simon, il travaille à lui nuire au près du roi et de Monseigneur, 112, 113 ; arrive à Bourbon au moment où Mme de Montespan sa mère est près de mourir ; paroles qu’elle lui adresse ; ordres qu’il donne pour les funérailles de sa mère, VI, 47 ; sentiments qu’il éprouve dans cette circonstance ; son caractère ; sa beauté ; ses agréments ; il sacrifie tout à son ambition ; son habileté dans l’art du courtisan, 49 ; son mariage ; son état de maison ; son bonheur au jeu ; sa servitude pour les enfants naturels de sa mère, 50 ; sa poltronnerie ; comment il supporte les railleries qu’on lui fait sur ce défaut, 51 ; ses talents pour la guerre ; sa capacité pour toutes sortes d’affaires, 53 ; son deuil à la mort de sa mère, 54 ; il est vivement soupçonné d’avoir supprimé son testament, 55 ; reçoit le roi et Mme de Maintenon à Petit-Bourg ; détails sur la délicatesse et la profusion qu’il met dans cette réception, 118 ; il fait abattre en une nuit une allée de marronniers sans qu’on s’en aperçoive et sans qu’il en reste aucune trace, 119 ; obtient le gouvernement de l’Orléanais ; sa joie et celle de sa femme, 120 ; il brgue la charge de surintendant des bâtiments, 248 ; l’obtient par le crédit de Mme la Duchesse et de Monseigneur, quoique ce dernier eût rendu témoignage contre sa probité, 249 ; comment il en témoigne sa joie, 250 ; par sa nouvelle charge et par son assiduité il est instruit de toutes les affaires de la guerre et de la cour ; se rend important aux deux partis qui divisent cette dernière, 359 ; est recherché par la duchesse de Bourgogne, lui rend compte de tout ce qu’elle désire, entre dans sa confidence, 360 ; essaye par elle de pénétrer jusque chez Mme de Maintenon, 360 ; aspire à remplacer Chamillart, ou plutôt à entrer dans le conseil, 361 ; comment il répond aux reproches que lui fait Mme la Duchesse de sa liaison avec la duchesse de Bourgogne ; son embarras entre ces deux princesses, 368 ; scène entre lui et le fils de Chamillart dans laquelle il traite fort mal le père et le fils ; il en fait ensuite des excuses, VII, 216 ; il est inscrit un des premiers sur la liste de l’orfévre Launay pour le don de la vaisselle d’argent ; achète à grand marché force porcelaine admirable, enlève deux boutiques de faïence qu’il fait porter pompeusement à Versailles, 227 ; il met Mme la duchesse de Bourgogne au fait de tout ce qui se passe à Meudon contre Chamillart, 234 ; est chargé de toutes les confidences qui tendent à sa perte, 235 ; ses espérances pour le ministère, 244 ; il saisit tout le ridicule de la lettre du maréchal de Boufflers sur la bataille de Malplaquet pour l’obscurcir auprès du roi, 386 ; reçoit l’ordre du roi de faire les honneurs à l’électeur de Bavière ; mène ce prince dîner chez Torcy, 397 ; lui donne à souper et à jouer à Paris et à Versailles, 398 ; il est chargé par le roi du détail des charges et des biens du jeune M. le Duc, VIII, 121, et d’avoir l’œil sur sa conduite ; travaille plusieurs fois avec le roi à la réforme de beau coup d’abus et de pillages que feu M. le Duc avait projetée dans la maison du roi, 141 ; ayant deviné ou appris par Monseigneur la résolution du roi de ma rier le duc de Berry avec Mademoiselle, il veut se faire un mérite d’en hâter la déclaration, 283 et suiv ; il envoie un laquais à Saint-Cloud avertir M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans que le roi, Monseigneur et Mgr le duc de Bourgogne ont fait la demande à Madame, 284 ; il prétend à la dignité de duc et pair