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viva par laquelle elle lui ordonne de presser le pape de donner le chapeau à Albéroni, 126 ; ses plaintes amères de la lettre que M. le duc d’Orléans a écrite au roi d’Espagne ; son audace envers le régent, 127 et suiv. ; son embarras sur les alliances que forme la France et sur les moyens de les traverser, 129 ; dicte au roi d’Espagne une réponse aux plaintes du régent concernant Louville ; ses impostures, 131 ; ses menées au près du pape, 132 et suiv. ; ce qu’il pense des négociations de la Haye ; il consulte néanmoins l’ambassadeur Cellamare sur la conduite que le roi d’Espagne doit tenir dans la situation présente, 134, 135 ; manége de défiance réciproque entre lui et le pape, 148 et suiv. ; abhorré en Espagne, il veut y appeler des troupes étrangères, 153 ; ses accusations à Rome contre le cardinal del Giudice, 153 ; sur de nouvelles instances que fait le pape pour avoir la dépouille des évêques qui viendront à mourir, Albéroni jette les hauts cris sur l’ingratitude de Rome pour la reine qui a tout fait pour cette cour, 154 et suiv. ; il veut traiter à Madrid avec la Hollande ; ses projets sur le commerce et les Indes, 157 ; nouveaux ressorts et manéges employés à Rome pour vaincre la lenteur du pape, 159 ; il se vante d’avoir l’estime du régent, 159 ; par quels artifices il espère persuader au pape qu’il ne désire sa prompte promotion que pour l’intérêt de Sa Sainteté, 160 ; nouveaux artifices employés de sa part pour obtenir sa promotion, 225 et suiv. ; sa faveur auprès du roi est au plus haut point, 226 ; changements qu’il opère dans l’administratiou du gouvernement, et dans ceux qui la composent, 227 et suiv. ; il instruit le duc de Parme de toutes les affaires d’Espagne ; dans quel but, 228 ; est le confident de la reine à l’égard de sa maison, 229 ; travaille avec ardeur à empêcher les Hollandais de faire avec l’empereur une alliance défensive et de les amener à en conclure une avec le roi d’Espagne qu’il veut traiter lui-même à Madrid ; ses instructions à l’ambassadeur Beretti à ce sujet, 229 et suiv. ; ses nouveaux artifices pour hâter sa promotion, 244 ; traverse qu’il éprouve de la part du pape, 246 ; il emploie auprès du duc de Parme de nouveaux moyens pour faire avancer sa promotion, 247 et suiv. ; fait fortifier Pampelune et travailler en même temps aux ports de Cadix et du Ferrol, 250 ; se loue et se fait louer de la sagesse et de la vigueur de son gouvernement, 251 ; fait demander trois régiments aux Hollandais, 252 ; paraît fort ralenti dans son désir de traiter avec la Hollande et l’Angleterre ; pourquoi, 254 ; ses lettres à l’ambassadeur Beretti concernant les ouvertures de paix avec l’empereur ; ses ordres à cet égard, 257 ; ses vues pour le commerce intérieur de l’Espagne, 258 ; il reçoit la nouvelle de la promotion de Borromée avec fermeté ; affecte de se montrer comme l’arbitre des affaires et de la cour d’Espagne, 441 ; son projet chimérique d’expulser les Allemands de l’Italie ; comment il y travaille, 442 et suiv. ; sa conduite au milieu des intérêts des puissances de l’Europe ; son éloignement pour le traité de l’Espagne avec l’empereur, 443 et suiv. ; ses artifices à l’égard de la cour de Rome, 453 ; pour obtenir la promotion qui l’occupe uniquement il change de système, 455 ; il presse le départ de la flotte promise au pape et le nonce Aldovrandi de se rendre à Ségovie ; pourquoi il avait aussi changé de système sur les affaires générales de l’Europe, 456 ; fruit qu’il se propose de sa conduite, 457, 458 ; il devient l’avocat du pape en France ; pour quoi ; ses instructions à Cellamare, ambassadeur dans ce pays, XV, 9 ; raisons de son changement subit après tant d’éclat et de menaces, 10 ; il obtient une lettre du régent au cardinal de La Trémoille par laquelle ce prince lui mande de suspendre toute demande capable de traverser la promotion d’Albéroni ; son indifférence sur la détention du grand inquisiteur Molinez à Milan ; il vante ce qu’il a fait et prétend faire pour le service du roi d’Espagne, 15 ; comment il reçoit le nonce Aldovrandi qui arrive à l’Escurial, 16 ; il fait enfin partir la flotte de Cadix ; sa lettre au duc de Parme à ce sujet, 23 ; il signe avec Aldovrandi l’accommodement entre les cours de Rome et de Madrid, et l’envoie au duc de Parme ; ses nouveaux projets politiques, 67 ; son homme de confiance Beretti, ambassadeur à la Haye, lui devient insupportable, 68 ; il commence à se plaindre hautement de la détention du grand inquisiteur Molinez ; dans quelle vue, 80 ; il est enfin nommé cardinal, | 82 ; il n’oublie rien pour faire peur à toutes les puissances de celle de l’empereur, 92 ; sa négociation avec Ragotzi,