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Villeroy au roi. — Excellente conduite de M. le duc d’Orléans et des siens dans la maladie du roi. — Mort de Trudaine ; du duc de Bouillon ; son caractère. — Mort de Thury ; son caractère. — Mort du P. Lelong, de l’Oratoire. — Armenonville obtient la survivance de sa charge de secrétaire d’État pour son fils ; la duchesse celle de gouvernante des enfants de France pour Mme de Soubise, sa petite fille ; Saumery, de la sienne de sous-gouverneur du roi pour son fils aîné, chose sans exemple. — Leur caractère. — Mort et caractère, vie et conduite de Mme la grande-duchesse [de Toscane]. — La conduite avec moi du cardinal Dubois m’affranchit des conditions de notre raccommodement. — Familiarité, liberté, confiance conservée entre M le Duc et moi, depuis le lit de justice des Tuileries. — Conversation importante et très curieuse entre M. le Duc et moi.173
Chapitre x. — Mort, caractère, conduite du cardinal de Mailly. — Il obtient que son neveu de Nesle porte la queue du grand manteau de l’ordre du roi à Reims. — Il ne va point à Rome, arrêté par une opération instante au moment de son départ. — Réflexions. — Reims persévéramment offert à Fréjus, obstinément refusé. — Motifs de l’un et de l’autre. — Sa conduite à l’égard du roi, du régent, du maréchal de Villeroy, du monde. — Raison à moi particulière de désirer que Fréjus acceptât Reims. — Sagacité très singulière d’une femme de chambre. — Fréjus accepte à grand’peine l’abbaye de Saint-Étienne de Caen. — Fréjus point avide de biens. — Fréjus, parfaitement ingrat, empêche que Reims soit donné à Castries, archevêque d’Albi. — Abbé de Guéméné archevêque de Reims. — Retraite et caractère du duc de Brancas. — Mort, fortune et caractère de l’abbé de Camps. — Mort de l’évêque-duc de Laon, Clermont-Chattes. — Ses deux premiers successeurs. — Mort et caractère de l’archevêque de Rouen, Besons. — Son successeur. — Mort du duc de Fitz-James ; de Mlle de La Rochefoucauld ; de Mme de Polignac, mère du cardinal ; de Prior, à Londres.191
Chapitre xi. — Raisons qui terminent les longs troubles du Nord. — Paix de Nystadt entre la Russie et la Suède. — Réflexions. — Mesures pour apprendre au roi son mariage et le déclarer. — Le régent, en cinquième seulement dans le cabinet du roi, lui apprend son mariage, et le déclare en sa présence au conseil de régence. — Détail plus étendu de la scène du cabinet du roi sur son mariage. — Déclaration du mariage du prince des Asturies avec une fille de M. le duc d’Orléans. — Réflexions. — Abattement et rage de la cabale opposée au régent. — Ses discours ; son projet. — Frauduleux procédé du cardinal Dubois avec moi, qui veut me ruiner et me faire échouer. — Mon ambassade déclarée. — Ma suite principale. — Sartine ; quel. — Je consulte utilement Amelot et les ducs de Berwick et de Saint-Aignan. — Utilité que je tire des ducs de Liria et de Veragua. — Leur caractère. — Mon instruction. — Remarques sur icelle. — Valouse ; son caractère et sa fortune. — La Roche ; sa fortune ; son caractère. — Estampille ; ce que c’est. — Laullez ; sa fortune ; son caractère. — Mon utile liaison avec lui. — Scélératesse du cardinal Dubois et faiblesse inconcevable de M. le duc d’Orléans, dans les ordres nouveaux et verbaux que j’en reçois sur préséance et visites. — Duc d’Ossone ; quel. — Nommé ambassadeur d’Espagne pour le mariage du prince des Asturies. —