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ministres de France au dehors. — Maligne plaisanterie du duc de Lauzun fait cinq ans après le vieux Broglio maréchal de France. — Officiers généraux et particuliers nommés pour l’armée du maréchal de Berwick. — M. le prince de Conti obtient d’y servir de lieutenant général et de commandant de la cavalerie, et de monstrueuses gratifications. — Prodigalités immenses aux princes et princesses du sang, excepté aux enfants du régent. — Prodigalités au grand prieur. — Il veut inutilement entrer au conseil de régence ; mais ce fut quelque temps après être revenu d’exil ; et cela avoit été oublié ici en son temps. — L’infant de Portugal retourne de Paris à Vienne. — Le duc de Saint-Aignan entre en arrivant au conseil de régence. — Mort et caractère de Saint-Germain Beaupré. — Mort du prince d’Harcourt. — Mort et aventure de Mme de Charlus. — Mort de M. de Charlus. — Jeux de hasard défendus. — Blamont, président aux enquêtes revient de son exil en une de ses terres. — Le grand prévôt obtient la survivance de sa charge pour son fils qui a six ans. — Milice levée.114
Chapitre vii. — Quatre pièces, soi-disant venues d’Espagne, assez faiblement condamnées par le parlement ; discutées. — Prétendue lettre circulaire du roi d’Espagne aux parlements. — Prétendu manifeste du roi d’Espagne adressé aux trois états. — Prétendue requête des états généraux de France au roi d’Espagne. — Prétendue lettre du roi d’Espagne au roi. — Philippiques. La Peyronie premier chirurgien du roi. — Belle entrée de Stairs, ambassadeur d’Angleterre. — Ses vaines entreprises, et chez le roi et à l’égard des princes du sang. — Mort de Mme de Seignelay. — La bibliothèque de feu M. Colbert achetée par le roi. — Archevêque de Malines ; quel. — L’empereur lui impose silence sur la constitution. — Sage et ferme conduite du roi de Sardaigne sur la même matière. — Le P. Tellier exilé à la Flèche, où il meurt au bout de six mois. — Ingratitude domestique des jésuites. — Promotion d’officiers généraux. — Duc de Mortemart vend au duc de Saint-Aignan le gouvernement du Havre. — Dix mille livres de pension au vicomte de Beaune, et vingt mille livres au duc de Tresmes, au lieu de son jeu, qui se rétablit après, et la pension lui demeure. — L’abbaye de Bourgueil à l’abbé Dubois. — Mariage de M. de Bournonville avec Mlle de Guiche. — Profusion au grand prieur. — Mariage du prince électoral de Saxe déclaré avec une archiduchesse. — Le roi Jacques en Espagne. — Retour de Turin et grâce faite à M. de Prie. — Rémond ; quel ; son caractère. — Mimeur ; quel ; son caractère ; sa mort. — Mort et caractère de Térat. — La Houssaye, conseiller d’État, lui succède. — Mort d’un fils de l’électeur de Bavière, élu évêque de Munster. — Mort et caractère de Puysieux. — Belle-Ile s’accommode lestement de son gouvernement d’Huningue. — Cheverny a sa place de conseiller d’État d’épée.134
Chapitre viii. — Inquiétude des maréchaux de Villeroy, Villars et Huxelles-Villars, dans la frayeur, me prie de parler à M. le duc d’Orléans. — Je le fais, et le veux rassurer. — Manége et secret sur les prisonniers. — Politique de l’abbé Dubois sur l’affaire du duc et de la duchesse du Maine et des leurs. — La même politique fausse et très dangereuse pour M. le duc d’Orléans. — Je le lui représente très fortement, ainsi que l’énorme conduite à son égard du duc du Maine et de ses principaux croupiers, et le danger d’une continuelle impunité. — Je ne