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trésorier de ladite académie pour la fourniture de bois et bougies et transcriptions de cahiers.

Académies des sciences et des inscriptions.

Les dépenses de ces deux académies ne sont pas assez considérables pour en faire mention, et elles ne se prennent plus sur le fonds des bâtiments.

Académie d’architecture de Paris.

Cette académie ne coûte au roi qu’environ trois mille cinq cents livres par an, tant pour les appointements d’un professeur qui y tient les conférences publiques, que pour les assistances des architectes qui s’y assemblent en particulier et pour les menues nécessités.

Académie de peinture et sculpture de Paris.

Cette académie coùte en premier lieu au roi, six mille livres qui se mettent tous les ans entre les mains de son trésorier ;

Plus, deux mille six cent quarante livres par an, pour la subsistance de dix élèves de peinture et de sculpture à chacun desquels le trésorier des bâtiments paye 264 livres par an, et de plus Sa Majesté fait distribuer des prix aux élèves, qui sont des médailles qui se payent sur le fonds des bâtiments au directeur du balancier du Louvre, où elles sont frappées. Cette dépense n’est pas fixe.

Académie de peinture, sculpture et architecture de Rome.

Sa Majesté a établi et entretient Académie de Rome, comme dans un lieu d’où sont sortis ce que nous avons eu de plus excellents maitres, et qui est aussi la source des plus parfaites productions des arts. On y envoie les élèves pour s’y perfectionner. On peut compter sur une dépense d’environ soixante mille livres par an, pour l’entretien de cette académie ; et ces fonds sont remis au directeur, qui en doit compte.

Voilà toutes les maisons royales dont j’ai cru devoir exposer les dépenses en détail, celles qui ont été faites aux autres maisons royales insérées au catalogue qui est en tête de cet ouvrage, n’étant pas assez considérables, Ces dépenses seront confondues dans l’état général des dépenses qui ont été faites dans les bâtiments du roi pendant les vingt-sept années de ces mémoires. Cet état terminera un travail plus vaste dans ses opérations qu’il n’est resserré dans sa perfection, toutes les sommes qui y sont assises étant le fruit d’un