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32. Lettres de nouvelle érection de la terre et seigneurie de Penthièvre, en titre et dignité de duché et pairie de France, en faveur du comte de Toulouse, ses hoirs et successeurs et ayants cause, tant mâles que femelles, préférant l’aîné et plus capable d’iceux, etc. Ces lettres données au mois d’avril 1697, registrées en parlement le 15 décembre 1698.

33. Le comte de Toulouse, gouverneur de Bretagne en mars 1698.

On a vu la violence avec laquelle l’échange des gouvernements de Bretagne et de Guyenne fut fait, que le duc de Chaulnes ne s’en cacha pas, et qu’il en mourut tôt après de douleur. On a vu aussi à quel point Monsieur en fut outré, et combien il éclata sur le manquement de parole du roi à lui, pour le premier gouvernement de province vacant, qu’au mariage de M. de Chartres, il s’étoit engagé de lui donner, et qu’il éludoit par là, et sur la puissance dont il revêtoit ses bâtards.

34. Le comte de Toulouse, lieutenant général en 1703, et commande la cavalerie sur la Meuse ; va plusieurs fois à la mer.

35. Lettres de nouvelle érection des terres d’Arc et de Châteauvillain, unies et incorporées ensemble avec leurs dépendances, en duché pairie sous le nom de Châteauvillain, en faveur du comte de Toulouse, pour en jouir par lui, ses enfants tant mâles que femelles qui naîtront de lui en loyal mariage, etc., données en mai 1703, registrées au parlement 29 août même année.

Il avoit d’abord, et avant Penthièvre, eu l’érection en sa faveur de la terre de Damville en duché-pairie, et c’est sous ce nom qu’il fut reçu au parlement. On ne la tire point ici en ligne, parce qu’il vendit depuis cette terre à Mme de Parabère, ce qui a éteint le duché-pairie. Elle est tombée depuis en d’autres mains.

36. Le comte de Toulouse, chevalier de la Toison d’or en 1704, revenant de commander l’armée navale.

37. Dès qu’ils commencèrent à pointer à la cour, le roi