celui de M. le prince de Conti, tout pareil au sien, et sur même ligne, et quatre ou cinq autres de suite, puis tant qu’il y en eut d’espace en espace, et un pour le dernier duc, afin que tout ce qui étoit entre deux fût réputé fauteuil et tous les ducs y être assis. On vit ainsi qu’il y en avoit en réserve pour une dernière nécessité, dont outre l’entreprise manquée M. le Duc fut outré.
Qui que ce soit n’eut là de manteaux longs que les princes du deuil et leur maison ; aussi n’osèrent-ils le proposer à personne après ce qui s’étoit passé là-dessus lors du convoi. Les princes étrangers se tinrent adroitement à l’écart pour ne rien perdre et ne se point commettre. Je me suis étendu sur ces obsèques pour faire voir que quelque grand solide et juste que soit le rang des princes du sang, ils en veulent encore davantage, et n’épargnent ni ruses ni violences pour usurper, en quoi ils ont réussi, et depuis sans cesse à se faire des droits de leurs usurpations.
CHAPITRE VII.