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Les duchesses de Mesdames de

Sully ; Villequier ; Saint-Simon ; Châtillon, sa sœur ; Albret ; Tonnerre ; Luxembourg ; La Porte ; Villeroy ; Dangeau, Lauzun ; La Vieuville ; Roquelaure ; Goesbriant ; Mlle d’Elbœuf ; Barbezieux ; Mlle d’Armagnac ; Montgon.

La princesse d’Espinoy.

Mesdemoiselles de Menetou, fille de la duchesse de La Ferté ; Tourpes, fille de la maréchale d’Estrées ; Fürstemberg, nièce du cardinal de Fürstemberg ; Melun, sœur du prince d’Espinoy ; Solre-Croy, fille du comte de Solre, chevalier de l’ordre (le prince et la princesse d’Espinoy m’avoient prié de la mener) ; Trois filles d’honneur de Madame ; Rebénac, fille du frère de M. de Feuquières, depuis Mme de Souvré ; Lussan, fille de la dame d’honneur de Mme la Princesse. M. de Lussan, son père, étoit chevalier de l’ordre, et premier gentilhomme de la chambre de M. le Prince.

Sur les neuf heures, on porta sur des tables à la main une grande collation devant la reine, les rois et tout autour du bal, et sur les dix heures et demie on alla souper. Les princes du sang n’y furent plus admis, il n’y eut que les princesses du sang avec la famille royale. Il n’y eut rien jusqu’au samedi 14 décembre que fut le second bal. M. d’Aumont y eut sa revanche. Tout y fut dans le plus grand ordre du monde. À sept heures, le roi, le roi et la reine d’Angleterre, la famille royale, les princes du sang, les danseurs seulement en hommes, et toutes les dames