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ou srsntue INDUSTRIEL i ;

civilisation, les hommes fussent arrivés aun’d’hui à se réunir en sociét dans le but de

taire des lois les uns aux autres’i’ Ce serait CD’

(Il

ourd’hui la direction d’activité dans le chef d’une nation ilisée. À l’époque où nous sommes, un ambitieux se fait itaire s’il se reconnaît incapable, et industriel s’il se sent »able.

. On dira, sans doute, que le but du contrat social serait, lS cette hypothèse, IÏRSSÜPCP le maintien de la liberté. st toujours tourner dans le même cercle d’idées, etndre un ordre de choses transitoire pour le système ù istituer..e maintien de la liberté a dù. être un objet de première lieitude, tant que le système féodal et théologique a convé quelque force, parce qu’alors la liberté était exposée ù attaques graves et continues. Mais aujourd’hui il ne peut s exister la même inquiétude en s’occupant de l’établissent du système industriel et scientifique, puisque ce système t entraîner de toute nécessité, et sans qu’on s’en occupe actement, le plus haut degré de liberté sociale, au temporel lll spirituel. Dans un tel ordre de choses, un grand appade combinaisons politiques uniquement destine a prescr— la liberté d’atteintes auxquelles elle ne pourrait plus être pieusement exposée, ressemblerait beaucoup au combat de Quichotte contre les moulins à vent.

Yailleurs, en aucun cas, le maintien des libertés indivirllcs ne peut être le butdu contrat social. La liberté, conérée sous son vrai point de vue, est une conséquence flc civilisation, progressive comme elle, mais elle ne saurait être le but. Un ne s’associe point pour être libres. Les ivages s’associent pour chasser, pour faire la guerre, is non certes pour se procurer la liberté ; car, sous ceport, ils feraient mieux de rester isolés. Il faut un but ctivité, je le répète, et la liberté ne saurait en être un, puis-elle le suppose. Gai‘ la vraie liberté ne consiste point à ster les bras croisés, si l’on veut, dans l’association ; un