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Nous avons conclu de cet état des choses, qu’il ne restait plus rien. À faire quant au décroissement direct de l’ancien système, et qu’il fallait s’occuper exclusivement de terminer la formation du nouveau.

Enfin, nous avons établi que, sous ce dernier rapport, tout se réduisait, quant à la partie temporelle, à composer la chambre des communes en totalité de membres des communes, c’est-à-dire d’artisans ; quant à la partie spirituelle, à fonder la morale sur des bases uniquement déduites des observations, ce qui concerne les savants.

Tels sont évidemment, d’après l’examen approfondi de la marche de l’esprit humain, les deux progrès immédiats réservés à la génération présente.

Comparons maintenant, à ce type de ce qui devait se faire, ce qui a été fait réellement.

Depuis la promulgation de la Charte, la royauté est restée fidèle à ses habitudes primitives de préparer les voies aux communes ; je voudrais pouvoir dire également que les communes ne se sont pas écartées de la route qu’elles devaient suivre ; je voudrais pouvoir dire : elles ont profité sur-le-champ des moyens