ceux faits par leurs chefs temporels et leurs chefs spirituels. En outre, nous considérerons séparément les progrès civils du nouveau système, et ses progrès politiques. Nous entendons par progrès civils du nouveau système son développement propre, envisagé en faisant abstraction de tout rapport avec l’ancien système ; et par progrès politiques, l’influence qué celui-ci a laissé prendre sur la formation du plan politique général, ainsi que la portion d’autorité législative que le nouveau système a obtenue.
Considérons d’abord les, progrès civils et politiques du nouveau système, quant au temporel, et, en premier lieu, les progrès civils.
Ce n’est point ici le lieu de retracer, même sommairement, les progrès vraiment immenses faits par les arts et métiers, depuis l’affranchissement des communes ; bornons-nous à les envisager, en tant qu’ils se rapportent à l’organisation du nouveau système.
Depuis cette époque, la capacité industrielle a acquis un développement dont l’imagination la plus active ne saurait se représenter un tableau exact. Tous les arts connus jusqu’alors ont été prodigieusement perfectionnés, et une foule incomparablement plus grande d’arts nouveaux