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traire à l’égard du dernier matelot qu’à ses risques et périls. On est donc certain de réussir avec la plupart des hommes, quand on leur proposera de sacrifier une certaine portion de commandement pour obtenir, en échange, une certaine quantité d’action sur la nature.

Le succès du plan politique suivi par les communes, depuis leur affranchissement, était donc fondé sur une loi dérivée de l’organisation humaine.

Nous nous trouvons avoir expliqué, par ce qui précède, la cause de tous les progrès importants que les éléments du nouveau système social ont faits jusqu’ici dans leur organisation graduelle. Ces progrès ont, en effet, tenu essentiellement à la constance avec laquelle les communes ont suivi le plan si simple et si parfait que nous venons d’exposer. Des événements indépendants de ce plan en ont accéléré la réussite, mais c’est toujours là qu’elle doit être rapportée en dernière analyse. Il ne nous reste donc plus à faire que la récapitulation de ces progrès.

Pour éviter la confusion dans cet exposé du développement du nouveau système, au temporel et au spirituel, il faut d’abord distinguer les progrès faits par la masse des communes de