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artisans ne commettent pas la plus grande faute en s’endormant à cet égard.

Tel est, au vrai, l’état présent de la société, sous le rapport de l’ancien système. Nous saurons bientôt, par l’examen de la deuxième série d’observations, s’il n’est pas plus satisfaisant sous le rapport du nouveau système.

S.-S.

P.-S. — Je vous prie, mes chers compatriotes, de ne considérer le travail que je vous ai présenté dans cette lettre que comme un premier aperçu. Je reviendrai sur cette récapitulation historique des progrès de la civilisation depuis le xie siècle ; je vous la présenterai avec plus de développement. Je prendrai cette récapitulation de plus haut : je la commencerai à Socrate, et je ferai voir comment le progrès des lumières a amené la destruction du système politique que les peuples de l’antiquité avaient établi. Enfin, je donnerai à cette récapitulation un point de départ encore plus reculé, je remonterai jusqu’à l’origine de la société, et je descendrai les siècles en notant les progrès de la