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voir. Tous les livres saints contiennent ainsi d’admirables pensées, mêlées à des étrangetés dont le fidèle ne s’inquiète jamais ; si elles sont trop choquantes, il en est quitte pour s’estimer incapable de les comprendre. Pour ce qui est de Voltaire, il avait eu un mot révoltant : « Écrasons l’infâme ! » — infâme, le doux Fils de Marie, l’irrésistible charmeur qui entraînait les foules, le justicier qui chassait les vendeurs du temple, le martyr qui pardonnait à ses bourreaux ! après un tel mot, on ne peut plus rien entendre.


Il n’est pourtant pas inutile de rechercher, dans les parties de l’Évangile que tout le monde connaît, où se trouvent ces fameux remèdes qui doivent,