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de fin. D’aucuns veulent qu’il ait eu, à une époque fabuleusement reculée, un commencement, ce qui suppose un créateur ; d’autres, avec quelque apparence de raison, pensent que n’ayant ni limite, ni fin, il ne saurait avoir de commencement.


Il est certain que l’existence éternelle d’un univers doué de propriétés qui développent fatalement son évolution n’est pas plus difficile à admettre que celle d’une volonté éternelle, indépendante du temps et de l’espace, douée de la faculté créatrice et tirant ce même univers du néant.


Sous le nom de Providence, Dieu est censé veiller sur le monde. Y a-t-il réellement une providence ? rien n’em-