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lents où chaque mesure dure plusieurs secondes ; je leur citai l’exemple frappant des œuvres de Robert Schumann, réglées à l’aide d’un instrument défectueux et inexécutables quand on suit les indications du métronome écrites par l’auteur.


Quelque temps après, l’illustre Hirn s’empara de la question ; dans un mémoire imprimé, il s’éleva contre mes conclusions. Il démontra, par des raisons scientifiques en dehors de mes connaissances, que le double pendule actionné par un mouvement d’horlogerie, autrement dit le métronome de Maelzel, était un instrument parfait, et qu’il était inutile d’en chercher un autre ; je n’avais jamais dit