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sir. (Il prend un soufflet et lui souffle dans le nez.) C’est de l’air pur, ça va le ranimer.
CHOUFLEURI, se promenant avec égarement.
Madame Rubini malade ! M. Sontag ! malade ! Tamburini malade ! Pas de concert !… Choufleuri pas chez lui ! déshonoré ! Que devenir ? que faire sans mes chanteurs ?
ERNESTINE.
Ah !… Comment !… vos chanteurs italiens vous manquent de parole ?
CHOUFLEURI.
Hélas ! oui !… Tiens, lis ! (Il lui tend les lettres.)
ERNESTINE, à part.
Ah quelle idée ! (Haut.) Eh bien, je puis vous sauver.
CHOUFLEURI.
Toi ?
ERNESTINE.
Moi… Renvoyez d’abord ce domestique.
CHOUFLEURI, à Petermann.
Va-t’en !
PETERMANN.
Il n’y a plus de soirée ! Je peux aller me promener ?
CHOUFLEURI.
Non ! va-t’en, mais reste à l’antichambre !