Page:Saint-Pol-Roux - L’Âme noire du prieur blanc, 1893.djvu/93

Cette page n’a pas encore été corrigée


Le PRIEUR D’AUTREFOIS, toujours caché par la Statue.

Et toi, maigre Onésime, n’as-tu rien à te reprocher ?

OnÉsime, se faisant petitàpasser par le trou d’une aiguille.

Que peut se reprocher le si brave homme que je suis… rien ! sinon d’avoir, certains jours, cultivé dans ma loge les cancans du couvent… et d’avoir, de temps en temps, regardé par la grille du judas les paysannes qui passent en chantant ?…

Le Prieur D’autrefois, de même.

Ainsi donc tu regardes passer des paysannes qui chantent !…

Onésime.

Avec un œil de marbre, croyez-le fermement, Saint mémorable !… Une seule fois, il y a vingt