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VIII

Ah ! ces pardons qu’exalte la liqueur d’abeilles,
Broderies et rubans, dentelles et velours,
Tous les clans venus là comme autant de corbeilles :
Garçons aux pieds légers et filles aux yeux lourds.
Chaque couple, on dirait une image qui danse
Avec sa douce au doigt la bague du galant,
Durant que les sonneurs associent en cadence
Au psaume des ramiers les cris du goéland.

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