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vos joies, vous croiriez encore moins avoir des larmes à verser ; je serais complice de vos déceptions, et je vous donnerais la main pour descendre encore plus profondément dans l’abyme.

119

Venez, hommes affligés, venez, vous tous qui gémissez sur l’énormité du mal. Pleurons ensemble, ne nous donnons aucun repos, que l’aiguillon de la charité n’ait pénétré jusqu’aux sources de notre vie.

120

Quand notre cœur aura saigné, quand notre sang aura lavé les plaies de quelquesuns de nos frères, alors nous pourrons chanter des cantiques de jubilation.