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« écoute et ne les suive à son tour. »

— Une tristesse profonde vous saisit à ces paroles ! Que s’est-il passé depuis qu’elles ont été prononcées ? Trente années d’une impiété presque générale ! trente années de blasphème et de moquerie, d’indifférence et de dédains pour la religion de cet ami dont la voix est si douce,

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Mes chants, que n’êtes-vous comme des torrens de feu de l’esprit !

Vous n’êtes point l’épée tranchante, vous n’êtes point la flèche acérée qui puisse mettre en fuite l’ennemi du Seigneur.

Ils ne sont que comme une barrière placée autour de la citadelle et qui peut, au moins pour un temps, empêcher l’ennemid’entrer.