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Aucune forme de dogme, aucun rituel n a paru de ce philosophe : nous n’avons en ni à les admettre, ni à les combattre.

Trois points nous ont attiré et décidé dansl’admiration que nous professons :

La vive croyance de l’auteur dans les prophètes ;

Sa foi non moins vive dans le Sauveur.

Sa défiance et son dédain pour la raison humaine.

Il nons a semblé ne pouvoir trop aimer, trop admirer, trop remercier celui qui, au temps du plus grand succès, de la plus immense vogue de la philosophie du dix-huitième siècle, s’écriait, avec un accent qui devait trouver un jour tant d’écho dans les cœurs:

« Doctrine humaine, doctrine humaine, « laisse aller mon peuple, pour qu’il puisse m’of« frir ses sacrifices ! »