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sueurs et de fatigues ? n’est-ce pas parce que vous vous flattez de retirer de tous ces efforts quelques fruits qui vous en dédommagent au centuple ?

Pourquoi donc ne calculez-vous pas ainsi, dans l’emploi de toutes vos facultés ?

Pourquoi consommez-vous en vain et si constamment vos paroles, et êtes-vous si insoucians sur les fruits que vous en retirez ? Est-ce que cette parole ne vous avait pas été donnée comme les autres semences ?

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S’il est permis de se livrer à la jalouse envie, c’est pour l’ame qui sent les douleurs de la charité !