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semble, dans ces éloquentes paroles ! Comment admettre, d’abord, que nous apportons ce germe et ces dispositions aux connaissances ? Ce n’est certainement que le plus petit nombre des hommes qui y est propre. 11 en est beaucoup d’absolument déshérités de cette disposition. Et, dans le petit nombre de doués, que de contrastes et d’insuffisances ! Nous avons rencontré un grand nombre d’hommes capables de s’élever par les mathématiques à tous les calculs astronomiques, et tont-à-fait insensibles à la poésie des astres et du Ciel !

Quant aux admirables Ecritures saintes, que d’hommes ont baigné leurs racines dans ce fleuve, pour n’en rapporter que de la moquerie et de l’incrédulité ! Lisez Voltaire, qui les savait par cœur ! !

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Oh ! si l’homme mettait à profit un seul