Epigramme de Martial, qui ſe commence.
Accidit infandum. lib. vij. Epigram. xiij.
Uand je vy la belle Catin
Si triſte avant hier matin
Je cuidois que que ce fuſt pourtant
Que ſa voiſine alloit portant
Une robbe auſsi decoupée
Qu’une Nymphe, ou une poupée :
Et que pour n’eſtre ſi jolie
Elle fuſt en melancholie :
Ou bien que ces froides gelées
Qui ces jours ſont renouvellées
Luy euſſent gaſtez ſes œuilletz
Quelle tient ſi chers, & douilletz.
Mais quand je la revy herſoir
Toute seule en un coing s’aſſeoir
Laiſſant le rire, & le danſer
Pour ſe recueillir, & penſer
Le dy bien qu’un cas plus mortel
Luy donnoit ce nouveau martel.
Car Catin n’eſt pas voluntiers
En ſon ſoucy trois jours entiers,
En fin quand j’eu faict diligence
D’en avoit ſceu l’intelligence,
Je ſceu que là pouvre fillette
Ne pleuroit fleur, ne violette
Que cherchent les enfans petiz
Pour contenter leurs appétiz.
Helas
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E P I G R A M M E.
