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RAILLERIE A PART qS

Non pas pour ces longues allées Où de branches entremêlés De lauriers, de charmes, de buis. De cyprès, de fleurs et de fruits, Se forment des murailles vives. Qui, par leurs distances captives, Font des chemins plus g-racieux Que n’est celui qu’on voit auxcieux, Non pas pour ce divin parterre Où le soin de nature enserre Cent mille fleurs, qu’à voir briller, Quand elle veut s’en habiller. On prendrait pour des pierreries. Qui des drogues les plus chéries, Dont l’odorat est amateur. Auraient l’agréable senteur ; Mais bien pour ce coteau de vigne Qui seul est de ma muse digne. Et que je veux si bien louer, Que Bacchus le puisse avouer…

IMPRECATION

Si jamais j’entre dans Evreux, Puissé-jc devenir fiévreux I Puissé-je devenir grenouille I