D’autre part, on lit dans le Sinn-khang-chou[1] : « Pienn-hann était situé dans le pays de Lo-lang appelé encore P’ing-jang : c’est l’ancienne province de Lo-lang des Hann[2]. Tch’enn-hann est Sinn-lo et Pienn-hann est Kao-keou-li[3] ; il n’y a aucun doute à ce sujet. Le Heou-hann-chou[4] place Pienn-hann dans le sud, Tch’enn-hann à l’est et Ma-hann à l’ouest. Ce qu’il dit de Pienn-hann qu’il place au sud, s’entend par rapport à la frontière des Hann, c’est-à-dire par rapport au Leao-tong ; il ne veut pas dire que ce pays soit au sud de Tch’enn-hann et de Ma-hann. Thsouei Tche-yuenn[5] en disant que Ma-hann est Li[6] et Pienn-hann Pai-thsi est dans l’erreur. »
Nous nous bornerons donc à constater que les Sann-lann comptaient plus de 70 états ; on voit leurs noms dans le Sann-kouo-tche[7] de Tch’enn Cheou[8], et certainement, ce ne sont pas des noms
- ↑ 新康書.
- ↑ Cette assimilation n’est pas généralement admise.
- ↑ 高勾麗 (C. Ko Kourie), état fondé au nord de la Corée en 37 av. J.-C. Son identification avec le Pienn-hann paraît inexacte.
- ↑ 後漢書 Histoire des Hann postérieurs, ouvrage en 120 livres comprenant l’histoire de Chine entre 25 et 320 ap. J.-C.
- ↑ 崔致遠.
- ↑ Pour Kao-keon-li.
- ↑ 三國志 histoire des trois royaumes (Chou 蜀, Ouei 魏, Ou 吳) qui se partagèrent la Chine à la chute des Hann.
- ↑ 陳壽 (293-97 ap. J.-C.).