les terres et construire une capitale et des villes ; il apprit à ses sujets à boire et manger dans des ustensiles de bambou. Son influence réformatrice les dirigea dans la voie de la vertu et de la sagesse.
Un prince feudataire de Tch’ao-sienn de ses descendants vit les Tcheou perdre l’empire et le pays de Yenn[1] dont le souverain s’était déclaré roi, former des projets contre la Corée. Il prit alors lui-même le titre de roi et voulut faire la guerre à Yenn en se déclarant fidèle aux Tcheou, mais son ministre Li[2] l’en dissuada. Il envoya alors ce ministre vers l’ouest parler au prince de Yenn qui s’arrêta dans ses projets d’agression. Dans la suite, ses descendants se montrèrent orgueilleux et tyranniques ; le souverain de Yenn envoya alors son général faire la guerre dans le pays de l’est[3]. Ce général s’empara de plus de 2 000 li[4] de pays et atteignit Mann-p’ann-hann[5], qui désormais marqua la frontière. Le pays de Tch’ao-sienn fut par suite bien affaibli.
Les Thsinn[6] donnèrent l’unité à l’empire, cons-
- ↑ 燕 Cette principauté était formée du centre de la province actuelle du Tché-li. Sa capitale était située près de l’emplacement actuel de Péking.
- ↑ 禮.
- ↑ La Corée d’alors comprenait le Leao-tong et la province de Hpyeng-an, pays situés à l’est de celui de Yenn.
- ↑ Environ 250 de nos lieues.
- ↑ 滿潘汘.
- ↑ 秦 4ème dynastie chinoise 255-206 av. J.-C.