Les sciences que nous appelons naturelles, et que la langue du xviiie siècle désignait sous le nom général de physique, alimentaient les sections d’anatomie et de botanique.
La section d’anatomie se recrutait principalement de médecins, de chirurgiens, dont les travaux n’ont guère pour nous plus de valeur que ceux des anciens chimistes. Ce sont encore les médecins de Molière. Ils remplissent de leurs querelles les procès-verbaux de l’Académie ; mais leur science y tient peu de place.
Nous trouvons cependant, parmi les anatomistes, un physicien du premier ordre, Réaumur. C’était un esprit universel ; une grande position de fortune lui avait permis de se livrer de bonne heure à l’étude de toutes les sciences où son goût le portait. Il débuta par des mémoires de géométrie, puis il se