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En faisant usage de cette donnée et raisonnant d’ailleurs absolument comme nous l’avons fait pour l’eau à 100°, l’on trouve, ainsi qu’il est facile de s’en assurer,

1,290

pour la puissance motrice développée par 1 000 unités de chaleur agissant sur la vapeur d’eau entre 1° et 0°.

Ce nombre se rapproche plus que le premier de

1,395

Il n’en diffère plus que de 1/13, erreur qui n’est pas hors des limites présumables, eu égard au grand nombre de données de diverses espèces dont nous avons été forcés de faire usage pour arriver à ce rapprochement. Ainsi se trouve vérifiée, dans un cas particulier, notre loi fondamentale[1].

Nous examinerons un autre cas, celui où l’on fait agir la chaleur sur la vapeur d’alcool.

Les raisonnemens sont ici absolument les

  1. On trouve (Annales de chimie et de physique, juillet 1818, pag. 294) dans un Mémoire de M. Petit une évaluation de la puissance motrice de la chaleur appliquée à l’air et à la vapeur d’eau. Cette évaluation conduit à attribuer à l’air atmosphérique un grand avantage ; mais elle est due à une méthode tout-à-fait incomplète de considérer l’action de la chaleur.