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sant d’ailleurs avec enthousiasme tous ceux qui ne croyent pas en lui. Le coquin promet les cieux à tous les sots qui l’écouteront ; il n’écrit rien vu son ignorance, parle fort peu vu sa bêtise, fait encore moins vu sa faiblesse, et lassant à la fin les magistrats, impatientés de ses discours séditieux, quoique fort rares, le charlatan se fait mettre en croix après avoir assuré les gredins qui le suivent que, chaque fois qu’ils l’invoqueront, il descendra vers eux pour s’en faire manger ; on le supplicie, il se laisse faire ; Monsieur son Papa, ce Dieu sublime, dont il ose dire qu’il descend, ne lui donne pas le moindre secours, et voilà le coquin traité comme le dernier des scélérats dont il étoit si digne d’être le chef. Ses satellites s’assemblent ; nous voilà perdus, disent-ils, et toutes nos espérances évanouies, si nous ne nous sauvons par un coup d’éclat. Enivrons la garde qui entoure Jésus, dérobons son corps, publions qu’il est ressuscité, le moyen est sûr ; si nous parvenons à faire croire cette friponnerie, notre nouvelle religion s’etaye, se propage, elle séduit le monde