nir à autre chose : telles sont, Eugénie, les
meilleures façons de goûter le plaisir avec un
homme, sans courir les risques de la grossesse ;
car on jouit, soyez-en bien sûre, non-seulement
à prêter le cul à un homme, ainsi
que je viens de vous l’expliquer, mais aussi
à le sucer, à le branler, etc. etc. etc. et j’ai
connu des femmes libertines qui mettaient
souvent plus de charmes à ces épisodes qu’aux
jouissances réelles, l’imagination est l’aiguillon
des plaisirs ; dans ceux de cette espèce
elle règle tout, elle est le mobile de tout ;
or n’est-ce pas par elle que l’on jouit, n’est-ce
pas d’elle que viennent les voluptés les
plus piquantes ?
Soit : mais qu’Eugénie y prenne garde, l’imagination ne nous sert que quand notre esprit est absolument degagé de préjugés ; un seul suffit à la refroidir ; cette capricieuse portion de notre esprit est d’un libertinage que rien ne peut contenir ; son plus grand triomphe, ses calices les plus éminens consistent à briser tous les freins qu’on lui