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a déjà acquis assez de flexibilité pour serrer le membre de l’homme en se comprimant sur lui. La jouissance de la bouche est infiniment plus agréable tant pour l’homme que pour la femme ; la meilleure façon de la goûter est que la femme s’étende à contre-sens sur le corps de son fouteur, il vous met le vit dans la bouche, et sa tête se trouvant entre vos cuisses, il vous rend ce que vous lui faites en vous introduisant sa langue dans le con ou sur le clitoris ; il faut, lorsqu’on employe cette attitude, se prendre, s’empoigner les fesses, et se châtouiller réciproquement le trou du cul, épisode toujours nécessaire au complément de la volupté. Des amans chauds et pleins d’imagination avalent alors le foutre que s’exhale dans leurs bouches, et jouissent délicatement ainsi du plaisir voluptueux de faire mutuellement passer dans leurs entrailles cette précieuse liqueur méchamment dérobée a sa destination d’usage.

Dolmancé.

Cette façon est délicieuse, Eugénie, je vous en recommande l’exécution. Faire perdre

  Tome I.
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