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ACTE TROISIÈME.

ACTE TROISIÈME.


Le Théâtre représente le jardin de l’Hôtellerie.




Scène PREMIÈRE.


Le jour baisse par gradation ; ensorte que le Théâtre est
au denouement dans la plus grande obscurité.


OXTIERN, DERBAC.
Le commencement de cette scène est d’un débit long et mystérieux.
Derbac.

C’est pour t’entretenir plus en secret, cher Comte, que je t’ai fait prier de descendre un moment au jardin ; il y a beaucoup de mouvemens dans cette maison ; et depuis l’arrivée du colonel Falkenheim, Ernestine s’enferme et ne voit personne ; Amélie est partout ; et Casimir qui ne perd rien, m’apprend des choses fort extraordinaires.

Oxtiern.

Que soupçonnes-tu donc ?

Derbac.

Je ne soupçonne rien, mon ami, je sais tout, commence par lire ce billet, si le peu de jour qui nous reste t’en laisse les moyens ; Amélie devait te le rendre ; ne te trouvant pas, elle l’a laissé à Casimir

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