là, je vous en réponds… Dans un quartier tranquille…
C’est sur le jardin : pas le moindre bruit des voyageurs.
À merveille. (Prenant Fabrice à part et mystérieusement). — Monsieur Fabrice ?
Eh bien !
C’est un homme bien extraordinaire, que mon maître : convenez-en, vous qui le connaissez depuis sa jeunesse…
Je connais le comte Oxtiern depuis longtemps ; et c’est à cause de cela que je parie qu’il n’y a pas un mortel plus dangereux dans toutes les provinces de Suède.
Oui ; mais il paye bien.
Et c’est ce qui le rend plus redoutable : il n’y a rien de si pernicieux que l’or dans la main des méchans… Qui peut résister à celui qui possède le plus sûr moyen de toutes les corruptions… Mon ami, je voudrais qu’il n’y eut de riches que les honnêtes gens… Mais, dites-moi, je vous prie, quelle est cette nouvelle aventure ?
Une fille charmante… Oh ! Monsieur Fabrice, quel dommage ! Grand Dieu ! vous l’avez permis !
