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OXTIERN,

OU

LES MALHEURS DU LIBERTINAGE.


ACTE PREMIER.


Le théâtre représente, pendant les deux premiers actes, une salle d’auberge qui tient à plusieurs appartemens ; sur un des côtés est une table à écrire, et un fauteuil près de la table.



Scène première.


FABRICE, CASIMIR.
Fabrice.

Croyez-vous, Monsieur Casimir, que cet appartement convienne à la jeune personne que votre maître amène aujourd’hui chez moi ?

Casimir.

Je le pense, Monsieur Fabrice. Y a-t-il près de là un cabinet pour Amélie, sa femme-de-chambre, et une autre pièce où Mademoiselle Ernestine puisse coucher ?

Fabrice.

Oui, voilà deux appartemens qui tiennent à cette salle ; une seule clef ferme le tout ; elles seront bien

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