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OXTIERN,
ACTE SECOND.
Scène PREMIERE.
OXTIERN, DERBAC.
Oxtiern.
Cette créature est d’une sensibilité…
Derbac.
Bien piquante, n’est-ce pas ? Elles sont délicieuses, les femmes, quand des larmes viennent ajouter à leurs attraits, tout le désordre de la douleur… Tu es, mon pauvre Comte, ce qu’on peut appeler un être bien corrompu…
Oxtiern.
Que veux-tu, mon ami ? c’est à l’école des femmes où j’ai puisé tous les vices dont je les désole aujourd’hui.
Derbac.
Tu l’épouses au moins ?
Oxtiern.
Peux-tu me soupçonner un instant ce ridicule ?
Derbac.
Mais une fois dans ton château, quelle excuse pourras-tu donner à Ernestine pour légitimer ta conduite ? elle ne souffrira pas que tu vives avec elle comme un amant avec sa maîtresse.
Oxtiern.